Salut, j'ai fait un texte qui tient à peu près bien sur un beat et j'aurai besoin d'avis
Petite soeur...
"Elles s'en sont prises à ma petite soeur
Ma p'tite fleur, mon p'tit coeur, ma liqueur
C'était qu'une enfant ils l'ont laissé en sang
Pensant que c'était rien qu'une bete rampante
Elles ont continué leur p'tite guerre, meme quand ma soeur pleurait des rivières
Elle a fini sur une civière
Elle ne subissait pas seulement le harcèlement
Mais aussi l'assèchement et le morcellement d'ses sentiments
Je ne sais pas ce qu'ils ont voulu faire avec elle
La pendre par les pieds, la finir dans une poubelle
Non je ne laisserai pas ma soeur se faire traiter comme une tekel. Non, pas comme une tekel...
Quand elle se lève contre l'injustice, on lui dit de s'asseoir
Mais y aura pas d'armistice tant qu'elle servira de crachoire
Alors je serre la mâchoire (oui, je serre la machoire)
Un jour elle ne décorera plus les couloirs
Mais quand ces connes me voient ces filles de putes se pissent dessus
et j'invite ma team de rue à leur bifler l'cul.
Maintenant elles ont caché cette frime qui pue,
mais je n'ai pas fini de cracher mes rimes qui tuent.
Elle encaisse les insultes de cette bande d'incultes
Ces connes sans aucun but qui frappent dans le dos des adultes
Les coupables sont des faibles trop lâches
Mais petite soeur est juste une femme forte qui s'cache.
C'est bientôt fini de dire gentiment mes sentiments
Sans ressentiment vous donner un mauvais presentiment
Chaque jour mal gré la douleur, elle reprend les armes
Meme si elle en voit de toutes les couleurs, elle retient ses larmes.
Perso, j'en ai marre de ces lithiges
De supporter ces vauriens qui font qu'sucer pour plus de liquide.
Pas la peine de vous mentir
Si petite soeur ferme les yeux, c'est juste pour ne plus rien ressentir
Faites pas semblant, j'entends vos cris de haine dans le métro
Vous croyez pas que vous en faites trop?
Petite soeur en a marre de ce conflit inordinaire
Pendant que moi je reve de l'arracher des mains de ses tortionnaires
Vous vous prenez pour des p'tits rois
J'me demande comment vous faites pour vous mater dans un miroir
Jobards, loubards à l'intelligence de clébards
Des gens cruels comme vous on appelle ca des barbares
Dans mon lit le soir, je rêve de vous déboiter
Car petite soeur est dans sa bulle, elle a du mal à s'éclater
Elle ne veut plus s'allonger
Elle a le regard dans le vide car elle reve d'y replonger
Mais le bonheur ne se cueuille pas dans un cercueil
Non...
Pas dans un cercueil.
Alors on leur rendra leur sauvagerie d'animal
Leur sauvagerie de cannibale, leur sauvagerie à la Hannibale
Et on vient piquer vos terres, niquer vos paires, poussez-vous car ce soir on vient kicker la terre
Un jour elle pourra s'lever
Vous dire non au visage, sans avoir peur de crever
Parce que vous ne décidez pas de sa vie
Parce qu'elle s'en branle de vos avis
Petite soeur est grande, petite soeur est forte
Petite soeur est pleine de vie quand elle sautille dans les feuilles mortes.
Non, c'est pas à vous de décider
N'aller pas vous faire des idées
On va vous pulvériser.