Par ta Faute:



Par ta faute je me suis sentit seul
J’avais peur dans le noir, je vivais dans un placard
Par ta faute j’ai insulté le soleil
J’ai pleurer les nuages et prier le ciel

Toute vêtue de noir, j’avançais à petits pas
Ta dépouille sur le sol et les larmes ne coulaient pas
Tous ces cris ces hurlements qui s’acharnaient en moi
Et ce corps devenu trop fort qui retenait tout en moi
Mes lèvres étaient amères, et moi je souriais
Comme si le goût d’un père devenait plus sucré
Le soir j’allais me coucher, je rêver d’un autre monde
Et là dans mes songes tu es venu me border
Je voyais ton visage, et sentais tes mains gelées,
Tandis que sur ma joue tu déposait un baisé
Lendemain matin réveil assourdissant,
Tandis que dans la stupeur je vois ton corps partir au vent
J’ai envi de crier, hurler, saccager,
Mais nul son ne peu sortir de ma bouche pétrifiée
Je sens naître en moi un être aliéné, et fondre sur moi tes larmes séchées
Par ta faute, je suis devenu cette femme que je suis, cette femme qui fuit, cette femme qui dort dans le bruit.
Toute vêtue de noir, j’ai récité une prière
En scrutant le brouillard à la recherche d’une lumière
Difficile de se dire qu’à présent ma seul étincelle
Sera celle d’un briquet, d’une ampoule ou d’une ruelle
Par ta faute j’ai pensé tout haut ce que mon cœur disait bas
J’ai cacher la haut ce que mon âme ne pleurer pas
Par ta faute, je suis seul ici, à aligner des mots
[Parler]Peut être qu’ils ne veulent rien dire, mais pour avoir une définition
Ouvre le dictionnaire « Moncoeur » et cherche après « pardon »
[REFRIN]
Par ta faute je suis devenu cette femme mur, cette femme réfléchi, cette femme dure
Par ta faute je suis devenu cette femme forte, cette femme trop vivante pour être morte
Par ta faute j’ai appris à me battre, à être courageuse, à toujours reprendre les armes
Par ta faute je suis cette femme forte, aux services des autres, cette femme sans enfance ni adolescence, cette femme sans plus sa semence
Je regardais le ciel, contempler les nuages
Tes lits douillets, annonciateurs de présage
J’ai pensé tout haut ce que mon cœur disait bas
J’ai cacher là-haut ce que mon âme ne pleurer pas
Je me réveillais chaque nuit le corps en sueurs
Et j’hurlais tout bas les peines de mon cœur
J’ai briser mon miroir, incendié mon image
D’injure et de coups, comme par engrainage
J’ai jeté le fil et les aiguilles par rancœur
Ces ustensiles qui devaient cicatriser mon cœur
Je me suis cachée des autres et crée une carapace
La vrai moi était morte, et la fausse bien trop vivace
Avec des chaînes d’acier, j’ai enchaîné mon cœur
Peut être la rancœur de grandir sans géniteur
[REFRIN]
Par ta faute je suis devenu cette femme mur, cette femme réfléchi, cette femme dure
Par ta faute je suis devenu cette femme forte, cette femme trop vivante pour être morte
Par ta faute j’ai appris à me battre, à être courageuse, à toujours reprendre les armes
Par ta faute je suis cette femme forte, aux services des autres, cette femme sans enfance ni adolescence, cette femme sans plus sa semence
J’ai appris à m’endormir sans histoire,
À éclairer mon brouillard avec une lampe torche
J’ai appris à regarder ceux qui marchaient à pieds
Et pas ceux qui roulaient en porche
J’ai appris à lire de tout les cotés
Parce que la langue universelle n’est pas que l’anglais
J’ai appris à aimer toutes les couleurs du monde
Comme on apprécie le passage d’un arc-en-ciel quelques secondes
J’ai appris à dormir sur de la paille, au milieu du bétail
Sans talons d’aiguilles et jeans à milles balles
J’ai appris à me vêtir d’un jean 100%
Et pas ceux de cette putin de société de consommation
J’ai appris à fixer loin devant, à ne pas m’égarer
J’ai appris à oublier le vent qui sans cesse essaye de m’arrêter
J’ai appris à ne plus regarder derrière, car c’est ainsi qu’on oublie d’avancer
J’ai appris à boire l’eau de la clairière et pas celle en bouteille déjà stériliser
J’ai appris à aimer la nature, à ne vivre que d’elle,
À oublier les tunes à aider les plus frêles
J’ai appris à m’asseoir sur le cul et sur les pierres,
À y graver mon nom comme celui de mon père