Toujours plus létal le rayon fatal s'étale. Les étales, à scandales, ne parlent que de la violence des cartiers juger trop salle, de la montée en puissance du trafic illégal; inégal sont nos existences toujours plus de délinquance, de meurtre et de violence, de guerres et de souffrances. Ignorance, insouciance dans une France, idéale que l’ordre mondial, divise et partage, méprise et ravage pour l’emprise d’un héritage de labeur et de sueur, de longues heures et de ferveur, d’ouvriers exploités, au bord du gouffre prêt à sauter, au pied du mur acculer, en otage pied et poing liés, yeux bandés bouche bâillonne, étudiant ouvrier, mêmes destins pour percer, avoir du fric et dépenser sans compter. Je retrace pour vous la route, qui nous a mis sur la banqueroute, la route, qui nul doute mène à la déroute. Étudiant révolté sans argent pour se loger, rêvant d’être boursier faire de grande étude, y arriver, doué mais sans thune, même si tu sais magner la plume, t’es condamné à l’enclume a errer sur le bitume a ravaler ton amertume. Le savoir à une l’élite, le pouvoir doit rester capitaliste, ton devoir, de rester bête et docile. BEP CAP voici la destinée du pauvre condamné à l’imbécillité. Désolé de dire la vérité, tant que ça n’aura pas pété, tout ça n’est pas près de changer.
Une France ouvrière, une république bananière nettoyant la misère d’un revers de kascher. À tous les prolétaires et ceux qui galère, est ce que le faillite bancaire requière le gel des salaires ? Est ce que les actionnaires, peuvent nous traire, nous faire taire sans qu’un tremblement, de terre de colère, prolétaire planétaire, n’explose l’échelle de Richter? Il y en à mare de la vie cher, bien encré dans ma chaires, des idées libertaires prospères. L’illusion du mouton, la promesse d’herbe fraiche en toutes saisons et la douce protection du berger et de son bâton, contre une docile soumission. Barbelés, clôtures électrifiés, chiens assermenté, dressé pour nous faire filer. Éliminez les brebis galeuses, ces profiteuse honteuses, preneuse d’aide trop onéreuse, que la société préfère économisée pour offrir au berger un beau parachute doré. Et puis on nous parle de dette, qu’il faut se serrer la ceinture diminuer les retraites, que même si t’a bossé dur tu toucheras pas la recette, que la plus petite des bavures est désormais un prétexte, pour pouvoir t’exclure et puis t’envoyer paître. Je m’appelle pas Arthur, mais mes mots sont durent, tranchant comme Excalibur. Ont ce bat pour la futur, mon armure endure, elle est prête et sûr de franchir tous les murs, alors soyez en sur, ni aucune mesure, ni aucune procédure, ni aucune censure, n’arrêteront la fureur, de mes rimes obscures.
A tous les syndicalistes, réunissez tous les grévistes. Et les gentils journalistes et leurs bons vieux reportage, aux images propagandistes, diffusent et propagent, des pages et des pages d’idées conformistes, sous couvert et rabattage de bâtards capitalistes, pour maintenir sous sédatif un peuple bien trop craintif, de perdre ses acquis primitifs.
Et c’est la panique, propagande publique, des 20H ou que tu clic, fait-divers tragique, le héros est un flic. Lescaut et sa clic, font la moral au pauvre type, qui nike l’Assedic, boss noire ou bien trafic. Mais quelle est donc, cette foutue république, où tous les jours on nous explique, que pour avoir une bonne éthique, il faut être patriotique, en ne vivant qu'avec le SMIC? On a plus un sou, plus rien n’est tabou, on nous pousse tellement à bout quitte à finir au trou, autant tenter le tout pour le tout. T'es peut être pas en détention, mais ta vie est une prison. Plus d’allocation mais plus de répression, contravention crédit à la consommation, menacé d’expulsion tu passe à l’action ; en séquestrant ta direction, tu penses au braquage d'un fourgon. Et ouais, tu vois, c'est pas avec 1000 jetons qu'on nourrit ses rejetons. Rejetons, ce système sans fond, où t'es rien sans fonds. Tu travailles à fond, à la sueur de ton front et l'administration te coupe les allocations. T'es qu'en location sans élocution, pire qu'une hydrocution, c'est l'expulsion, puis l'exclusion! Sans aucune vocation, t'es tout seul comme un con, tu n’as que pour solution, un carton sous un pont.
Ta la dalle, mais Il te reste que dalle, et le tribunal, te remballe, dans un bal infernal. Le juge d'application des peines, te condamne sans peine, à de lourdes peines. Le juge d'instruction, a pour instruction, de ne pas poser de question sur ta situation; direct c'est la condamnation! Pas de justice, sans compte en suisse, ton avocat commis d'office, un scélérat au service, d’une justice pleine de vis, réclament qu’on punisse, pour plus de bénéfice, tout écart de conduite. C’est trop tard pour la fuite, il faut boucher les fuites, la système capitaliste, à besoin d’oseille pas de grévistes! c’est toi qui paye pas wall street! T’auras beau faire appelle, ils ramasseront à la pelle, ce qui te reste dans ta gamelle. Et tu te seras fait niquer, par le système tout ton blé. Comment ne pas avoir la haine, quand on se fait déposséder ? Comment rester zen, même si t'es pas emprisonné ? désormais il y a plus de dilemmes, t’es condamné à zoner. La vengeance comme seul thème, on t'a volé ta liberté. Même le désert le plus aride, ne saurai éponger, la sueur putride et les larme que t’a versé; creusent les rides de ces années frustrées, par ce vide de rêves enterré.