Et bien, pour définir quelque chose, comme ce qui est positif ou négatif, tu dois forcément avoir une référence, et c'est cette référence qui va te permettre de jauger.
Si tu te trouves moche par exemple, c'est parce que des critères te poussent à penser que tu aies moche. Mais une meuf peut te trouver beau, et dès lors il y aurai incompréhension entre toi et elle, si tu n'avais pas la capacité à comprendre que son point de vue à elle n'est pas nécéssairement le même que le tient. Il n'y a pas d'objectivité, simplement un relativisme.
Pareil pour la morale, si tu veux t'autocritiquer, tu vas devoir le faire selon ta propre vision, mais d'autres ne seront jamais d'accord avec toi. Et même si dans ta question, la chose se rapporte à toi, ce que tu pourrais prendre comme une objectivité, n'est en réalité que ta propre vision de la chose. Alors tu peux toujours te considérer comme la seule objectivité dans ton autocritique, jugeant que seul toi à le droit de te juger, et par consséquent, que .ce qui te concerne toi ne regarde que toi.
Par exemple, si tu es avarre par nature, c'est à dire que de donner quelque chose provoque chez toi un ressenti de perte et donc un mal être, tu peux soit être en accord avec toi, et considérer que aprés tout tu n'as pas à donner aux autres quoi que ce soit...ou alors tu peux être comme ça mais le déplorer...et là, si la seule cause de ta critique personnelle c'est toi, alors tu es objectif avec toi même, mais si ce sont les autres autour de toi qui t'influences à penser qu'en étant avarre, tu agis négativement, alors tu n'es plus objectif, car la cause de ton autocritique vient de l'exterieur, donc d'un point de vue exterieur à toi...et dès lors il y a relativisme.....relativisme sur le constat d'une chose : ton comportement.
Je dirais que l'objectivité dans ce cas là, c'est ce que tu es et ce que tu penses naturellement, sans autre cause que ce qui te constitue, autant physiquement que intellectuellement. Et encoren que, comme depuis ta naissance tu as subis l'influence des gens autour de toi, je dirais que finalement tout être perd son objectivité naturelle à la naissance, puisque ce qui fait de nous celui que nous sommes, c'est l'addition des causes et des effets que nous avons vécu et subis depuis l'enfance. Cela n'empêche pas d'évoluer, de varier, de changer, mais quoi qu'il arrive, cela se ferra toujours avec comme outils de reflexion et de jugement, la somme de tout ce qui a affécté l'être depuis l'enfance. Donc aucun homme n'est objectif en fin de compte, que ce soit pour la critique d'autrui, ou pour son autocritique.