Je tiens a preciser que c'est de la fiction, y'a rien de vrai.
- Le corps git, les gens crient,
- La vie ne sourit plus, après l'crime,
- Le coupable fuit, et l'ambulance arrive,
- La foule se masse, ce sont des choses qui arrivent,
- 5 minutes plus tard, les secours sont là,
- Le massage suit, quand une voix dit "C'est trop tard"
- Le message est clair, le territoire est neutre,
- Fusillade éclaire, les curieux s'rameutent,
- Il est 5h du mat', l'âme se fait la malle,
- Autant que les témoins, quand la police se hâte,
- Fouille post-mortem, un téléphone dans la poche,
- , bientôt une annonce mortel,
- La fille se lève, il est 6h quand le téléphone émet un son,
- Mauvaise nouvelle au bout du fil, sa vie et son avenir sombrent,
- "Votre amis est décédé dans une fusillade", "A t'il souffert ?"
- "Non, c'était rapide, malheureusement ça arrive"
- Les sentiments sont palpables, elle n'y croit pas,
- Mais la mort, n'est qu'une question d'temps
- Elle fond en larme, devient folle,
- Elle a mal, elle s'écroule au sol,
- Décolle de la réalité, elle vie,
- S'qu'elle a vu la veille, à la télé,
- Prend un manteau, et prend la route,
- Dans l'vase, viens d'tomber la dernière goute,
- Il est 7h quand la fille arrive, où le drame a lieu,
- Dans cette rue, où ses projets ont pris feu,
- Elle s'avance doucement, elle a peur d'ce qui l'attend,
- Ferme les yeux, et repense au bon moment,
- Les années passé, à s'aimer a deux,
- 7h10, quand elle ouvre les yeux,
- Le drap se lève, dévoile un corps sans vie,
- Les larmes coulent sur son visage, sous un ciel gris,
- "C'est bien lui", ces paroles sont dures,
- Autant qu'la mort, qui l'as privé de ça vue,
- Elle s'écroule devant cette scène, devient incohérente,
- Violente, sous le poids de cette peine,
- Ils n’habitaient pas ensemble, mariée et sans enfant,
- L'envie était là, mais ils préféraient attendre,
- Maintenant c'est mort, elle s'en rend compte,
- Sous la pluie, face à ce mort,
- Qu'elle a aimé, de toute sa vie,
- Qu'elle a aimé, de toutes ses forces
- Elle y repensera, sans effort,
- Cherchera, du réconfort,
- Auprès de ses amis, ou ira,
- Jusqu'au suicide, face à la mort,
- En attendant, la pluie tombe,
- Les gens sont silencieux, l'orage gronde,
- Comme pour s'exprimer, le temps cris,
- Le temps pleurs, il est opprimé,
- 8h30, la rue se vide,
- Finalement, la vie a repris vite,
- Il s'appelait Christophe, un blase,
- Que tout l'monde oubliera, malgré la catastrophe,
- C'est une histoire de plus, un mort de plus,
- Qui remplira, un trou de plus,
- Un rappeur de plus, un texte de plus,
- Mais rien d'plus, que s'que les autres ont eu.
- A peine une fin d'plus.