COUPLET 1 :

On s'lie dans l'ivresse, enfuis dans l'hiver de nos âmes.
On s'identifie en signant des chèques, dos aux drames.
On sillonne et ère aussi lent que terne, sans aura.
Patients inertes, quand l'vide s'en ira, ça s'saura.

C't ainsi, on hiberne, assis dans l'immensité abyssale.
Trop d'vices qu'on libère, tapis dans l'ombre de vos habitats.
La vie et l'enfer, finalement on en confond les deux.
Eh mince, ils enfoncent l'Eden au fin-fond des donjons des cieux.

On néglige la vie, aiguise l'avenir, c'est incertain.
Ca paraît assez terne. La vérité ? Tss, on l'évite, la nie.
On l'sait mais on fuit, on gobe des mensonges abérants.
On est qu'des moutons adhérants à ces illusions apaisantes.

Tellement sont atterrants, sans blague se taisent quand on les piétine, s'allongent.
Quand j'te prédis l'action, crois-moi c'est pénible à fond.
Pas une terrible annonce, juste la réalité.
Aucune moralité gars, la lumière est ternie à l'ombre.

REFRAIN :

Le sang, les sous, les foules, les fous, ... J'trouve pas ça malin, nàn.
Les gens se bouffent, se poussent, se couchent et j'trouve pas ça marrant, nàn.
Le sang, les sous, les foules, les fous, ... J'trouve pas ça malin, nàn.
Les gens se bouffent, se poussent, se couchent ...

COUPLET 2 :

Envie, synchrétisme intégral, amalgamme de couleurs.
Ennui, imbéciles ingérables, bazard et douleurs.
Des rêves et des constations, une différence indégnable.
C'est si dérangeant, sidérant, mes ideaux sont intenables.

La liste est morte, la lire est inutile, la vie est si futile.
L'encrage est minutieux mais stupide ... L'analyse est moche,
Et l'anarchie est glauque. J'émancipe en sifflant et pensif,
Enluisant la musique en hissant mes principes : la magie des mots.

On s'isole, on syphone aussi fort qu'on vit seul.
Trop d'rêves frivoles, on picole. C'est si gore, on s'écoeure.
On sillonne les immeubles, espérant que l'espoir revive.
Attendant le départ du pire, un instant de rêvasserie.

On arrive à ce rythme : la surconsommation.
On s'endette, on s'en fiche, il serait temps que l'on s'assume à fond.
Et on a plus un songe, on se perd dans des débats putrides.
Quand on est pas stupide, on le sait, on s'apprête à subir.

REFRAIN :

Le sang, les sous, les foules, les fous, ... J'trouve pas ça malin, nàn.
Les gens se bouffent, se poussent, se couchent et j'trouve pas ça marrant, nàn.
Le sang, les sous, les foules, les fous, ... J'trouve pas ça malin, nàn.
Les gens se bouffent, se poussent, se couchent ...