Qui ne tente rien n'obtient rien, tel est le début de mon couplet,
Je m'impose d'immenses limites que mes pensées ne font que protester,
Je les entends me crier "Hé mec, tu brises notre fertilité",
Seulement une copie de musique FR, je ne peux m'en contenter,
J'en peux plus de revoir les mêmes sujets, les même rimes,
Les mêmes prétextes pour écrire des textes congénères, c'est débile,
Je prône l'inventivité, et l'enrichissement de notre esprit,
L'ouverture de ces portes, qui repoussent nos limites.

Ils disent tous que je ne peux, poser quelque chose d'inédit,
Je prétends bien entendu, pouvoir relever ce défi,
En somme vous pourrez noter, que j'innove tout le temps sur le forum,
Et il me reste encore des tonnes, de punchlines sous le sternum !

Comme Georges Perec mon texte, figure de style oulipienne,
Une restriction de 25 lettres pour écrire, qu'elle est cette peine,
Qui me donne envie de m'imposer une telle oppression,
Je suis loin d'être un poète, j'en donne juste l'impression.
Je ne suis qu'un mec de plus, ou un élève de moins,
Tout dépend du point de vue, qu'emprunte un chemin distinct,
Encore un qui brusquement, exempt de motif certes,
Décide de renier l'instruction, fini les cours et les dissert'.

Mec il est fort possible que je m'égosille pour rien,
Que cette voix que vous entendez, ne sonne point très bien,
Que je merdouille sur quelques mots, que je m'embrouille entre les lignes,
Toutefois ce texte est mien, et pour sur j'en reste digne.

Ne me critiquez plus, vous voyez présentement ce que je pèse,
D'ores le futur du hip hop c'est moi, plus personne ne le conteste