Je marche la, insouciant la plume au vent,
Je vis, je vois je ressens et j’entends,

Vers sombres sur fond blanc,
Je suis ces bleus, qui teintés de vie font semblant,

Je suis ces blancs, teintés de gène,
Si tant est que ces moments m’appartiennent,

Je suis toi, moi, l’espace, le temps,
Si je suis temps je suis argent,
Si je suis argent m’aimes-tu tant ?

M’aimes tu pour ce que je suis ?
Ou pour ce que tu va devenir ?
M’aimeras-tu même à l’abri,
De cette image qui ne saura te ternir,

Je ne suis que ta conscience,
Raison ou folie, ais-je cette valeur qu’a la science ?
Pardon ou mépris, suis-je le début de la décadence ?

Je cour maintenant, peureux le bic tendu,
Je cour, j’entends j’écris mais je ne sens plus…