Alors voilà mon poème,slam appelez-le comme vous le voulez!
J'ai écrit sur un sujet difficile (qui écrit sur la facilité?),bref voilà mon texte:
Gamine préfère se taire et cacher ses pensées,
Gamine n’a rien à faire et se couche sur le papier,
Elle use sa plume comme une possédée,
Elle décrit ses sentiments avec une odeur brûlée,
Elle te crie sa haine aux gens qui la décrivent,
Elle décrit sa peine car trop veulent « l’esquive »,
Trop jeune pas assez folle et loin d’être ivre,
On s’plante devant elle et on lui dit « t’es pas libre ».
Quand elle devient une femme elle lit encore des livres,
On lui dit que sans eux elle pourra bien survivre,
Pourtant ça fait longtemps qu’elle crie son malheur,
Une gamine peu préservée devant peu d’mœurs,
Elle n’ose pas leur raconter toutes ses mauvaises heures,
Celles qu’elles passait avec son salaud d’ tuteur,
Pour elle c’était chiant,des mauvais quarts d’heure,
Elle pleurait toutes les nuits drapée dans sa torpeur,
Trop jeune,trop frêle pour comprendre la rancœur,
Gamine est sortie trop vite de sa bulle,
On lui a déchiré son joli tutu en tulle,
Pourtant elle a compris la teneur de ce geste,
Délicat malsaint qu’on appelle inceste,
Heurtée trop vite à leur indifférence,
Avec les mots elle guérit puisqu’elle se panse,
Elle chiale des mots d’amour au cœur raturé,
Elle traîne des pour toujours au goût salé,
Elle sillonne sa vie avec une pointe aiguisée,
Fière d’être forte car elle s’est relevée,
Gamine rêve sa vie comme elle l’aurait aimé,
Elle claque sa déprime sur tous les petits pavés,
Elle se dit qu’elle est clean malgré toute cette saleté,
Qu’elle reste digne finalement malgré toute cette lâcheté,
Gamine pense à sa vie et s’dit qu’elle fut épargnée,
D’un mal bien plus grand :celui d’se noyer,
Se dit dans la tise qu’elle aurait bien pus’tourner,
Gamine tape des délires avec ses copines,
Gamine défend toujours même celles qui tapinent !
Car Gamine ne juge jamais à l’apparence,
Elle sait que beaucoup en font un bouclier de défense,
S’affichent juste pour éviter une certaine transparence,
Gamine a grandi et décrit le monde,
Elle vous le fait entendre avec de jolies ondes,
Elle aime les mots malgré leur défauts,
Puis surtout elle a appris à reconnaître les sots,
Qu’ils frappent à sa porte avec désinvolture !
Elle s’en fout elle reconnaîtra toujours les pourritures,
Douce comme le miel elle guérit ses blessures,
Tourne une page de sa vie pour aller au futur…
Ne soyez pas trop durs envers moi hein,dl'indulgence est toujours bienvenue!