Un petit texte que j'ai pondu et travaillé en début de semaine... J'ai puisé mon inspiration dans le début d'un gros orage, j'ai repensé à toutes les averses que j'ai subi depuis de début de l'été et je me suis lancé ...
Marchant vers l’horizon, dans la rue j’avance
Attristant les saisons, imbus de l’accoutumance
La redondance de mes pas cogne la terre attristée
Je m’élance sans foi dans la trogne de ce terne été
Dans la grisaille le bitume défile sous les cordes
Pris en tenailles par le torrent qui m’escorte
J’observe tout autour de moi
Et gamberge sur ce que je vois
Les bâtiments crient au travers du tonnerre qui gronde
Leurs cimes brillent au travers de la foudre qui tombe
Leurs ciments pleurent au travers de la pluie qui s’effondre
Leurs âmes m’effleurent au travers du choc de l’onde
Ce spectacle fut l’éclair qui brisa mon humeur de glace
Mon esprit tel l’éther se volatilisa en phase
Mes yeux scrutèrent encore cette pluie estivale
Et mon être s’imprégna de ce climat tropical
Qui blesse peu à peu ma lassitude
Et berce de plus en plus ma solitude
Arpentant les sentiers battu jusqu’à mon domicile
Je prends le temps de m’imprégner du son de la nature
A chaque pas que j’entreprends mon âme vacille
S’approchant avec le temps de mon axe de rupture
Je descends un escalier en remuant ciel et mer
De mon passage, je laisse que des empreintes éphémères
Les flaques de cette ruelle assaillie par la pluie m’ont déjà oublié
Après toutes ces attaques, seule l’amnésie a persisté
Mais je continue d’avancer, assisté par les bourrasques
Celle-ci ne cesse de me pousser, et d’être fantasque
De par leurs sifflements, ne cessent de conter des histoires
Celles de ces ruelles où soufflent sans cesse les cauchemars
La rue regrette encore ces âmes perdues
Celles qui se perdent dans la cohue
Ce que je vois, n’est que l’ensemble de leurs sanglots
Quel effroi, je tremble en voyant ce cours d’eau
Au travers de la rage de mère nature répandu en ces lieux
Un dernier hommage, par les vers est rendu comme adieu
Finalement au pas de ma porte, je tends l'oreille et écoute
Cette averse est morte, je sens le réveil après les gouttes
Après tout ce ramdam, qui avait une dégaine de déluge
La fin de ce charme a tout rengainé sans subterfuge
Maintenant gris est le ciel et je me languis
De cette pluie, qui m’évoque de la nostalgie
Car la mélodie des percussions de la pluie
A entrepris à me percuter à la mélancolie
PS: N'hésitez à donner votre avis, je n'ai pas l'habitude de faire lire mes textes donc j'aimerai avoir quelques avis, ne serait-ce que pour voir mes faiblesses et ainsi pouvoir progresser par la suite