J’m’appelle Solen née il y a 14 automnes, une vie qui finira complexe mais monotone,
Des pages noirs remplissant plusieurs tomes, l’encre coulant cause de larmes par tonnes,
Une vie presque ratée alors qu’elle est a peine entamée, un monde fané presque encastré,
Inversé la fleuraison ma rose ne poussera pas dans mon cartier, je suis mur remplit de cartier,
D’histoire sans importance dans une ville immense, alors j’fermes les yeux pour la délivrance,
Plume cultivé comme mon journal intime traînant la cadence, mon cœur devient moins dense,
Combattante de la mort pour ces proches, en retour j’eu l’hécatombe la reine était gauche,
La malchance remplit ma réalité comme mes poches, ma jeunesse comblée restant moche,
Marchant le poins monté vers les étoiles, le brouillard dans ma tête ne cesse de les voilent,
Un chemin dérouté dans lequel j’hisse ma voile, partageant ma voix cachant les visages pales.

Ma pupille ternit depuis ma naissance dans l’innocence, vivant pendants les conséquences,
Je suis la solitaire depuis le début de mon existence, la fille seule sans aucune influence,
Sans parler d’hérédité car mon cœur est orphelin, une enfant anonyme avec le cri du félin,
La lumière allumé l’adoption me dit tu n’y peu rien, au pied du diable il me dit fait le bien.

Me confondant avec des esclaves, je prends ma feuille et m’exclame la haine digne de la lave,
Mon stylo agonise mais je reste brave, le cœur frôlant l’hémorragie la parole devient grave,
Je marche volé par le diable, depuis une dizaine j’adopte des frères pour avoir la main stable,
Effleurant la gâchette les millimètres m’accable, les disparus se déconnecte je perds le câble,
La mémoire des absents dans ma tête raisonne, mais les barreaux rappel que je suis personne,
Un sang anonyme moi-même m’étonne, cette question depuis ma naissance brûle à l’acétone,
Sans terre d’asile je reste fidèle à mes convictions, enfant du soleil sans plus aucune religion,
Faisant partit d’un grand tout je n’attend qu’une révolution, puis cacher toutes mes illusions,
Sans avoir idée de tout ce qui m’illustre, je chercher une mère perdu pour allumer mon lustre,
Paumé dans mon propre chahut sans vue de mon buste, aveugle de ma seule ombre qui fuse.