Man, pour éviter les trahisons, j’ai appris à marcher seul,
A surveiller mon dos, à négocier aux marchées d’guns,
Pendant que l’homme trop gentil s’expose à de gros risque,
Il n’ose pas s’imposer et se fait baiser par tous les grossites,
Il a le cœur sur le main, donc il ne serre jamais les poings,
Il a prié pour moi lorsque je lui ai dis que j’aimais les joins,
Il a une femme, des enfants, la panoplie d’la belle vie d’famille,
Il offre son pain aux pauvres lorsqu’il entend parler d’famine,
Pompier volontaire, un feu s’déclare et il accourt de suite,
Mais à force d’être trop gentil, cet homme se fait rouler dessus,
Menacé de mort, pour s’en sortir, il ne sait pas comment faire,
D’après les lettres qu’il reçoit, il devrait cesser ces commentaires,
En effet, l’homme trop gentil parle beaucoup de politique,
Il a sa place dans la haute société, il a la bonne étiquette,
Mais, sa gentillesse entraîne le tabassage de ses fils à l’école,
Il choisit la police, en espérant que cette fisselle est bonne,
L’homme trop gentil a été trop naïf, beaucoup trop sympathique,
C’est grâce à lui, que le « S’il vous plaît » est trop simple à dire,
Il n’a rien fait de mal, mais paiera par les balles,
Ses mains sont sales, et tout se termina par une rafale !
L’homme trop gentil a été trop naïf, beaucoup trop sympathique,
C’est grâce à lui, que le « S’il vous plaît » est trop simple à dire,
Il n’a rien fait de mal, mais paiera par les balles,
Ses mains sont sales, et tout se termina par une rafale !
L’homme trop gentil a peur, il ne veut pas mourir,
Moi, j’ai moins d’amis mais personne peut me trahir,
Gros, tu sais pourquoi ? Car je n’offre ma confiance à personne,
Alors que l’homme trop gentil ouvre la porte à tout ceux qui sonnent,
Un jour, c’est un mec armé qui se trouvait sur la paillasson,
Le gangsta disait, c’est soi tu m’donnes le fric ou tu payes au sang,
Essaie de faire confiance aux gens, d’être gentil avec les gens,
Et tu verras, comment certains peuvent devenir méchant,
Ne t’arrêtes pas sur les apparences comme l’homme trop gentil,
Ne penses-tu pas qu’il vaut mieux être rude que trop sensible,
L’homme trop gentil n’a jamais refusé sa part de gâteau,
Résultat ? Il n’a jamais pu toucher à l’un de ses goûters,
C’est soi tu prends les devants, soi tu t’fais baiser,
C’est soi tu joues les méchants, soi tu t’fais rabaisser,
Un jour, tu comprendras que les histoires peuvent finir mal,
D’ailleurs, tu remarqueras que celle-ci se finit par une rafale !