Cher ame sœur, sans te connaître je te vois, mon double, ma foi, ma loi,
Celui qui comprendrais sans que je parle, mes désirs, et pourra lire la flamme,
Qui dans mes yeux se déclame, a chacun de ses pats, je l’acclame, mon héros,
Connaissant mes états d’âmes, mon cœur sensible de diaphane, sous la carapace coriace,
Trouver la femme, sans casser mon caractère, sans vouloir jouer au mek sévère, je le vois
Déjà riant a pleine dents, ses yeux luisants me comprenant, mon double a une âme de goéland,
Il porte des habits bien assortis, du gel sur ces cheveux qui luit, des gestes lents et précis,
Son sens de la rhétorique dépasse tous les lexiques, sa voix douce,
me fait vibrer sans me condamner, il sait comment me charmer, sans
pousser trop loin, rester taquin tout en ne dépassant pas les limites,
il est audacieux, ambitieux, ténébreux juste un peu,
pas de quoi éveiller les envieux, il passe bien dans tous les milieux, a l’aise dans
chaque contentieux, respectueux avec mes parents, il parle bien a ma maman,
porte les courses en chantant, optimiste, il sourit le matin, jamais triste, il me donne toujours la main,
sa tactique, rester soi en étant bien, humoriste temps en temps, il lance des piques
jamais trop méchant, il n’est pas trop chic, il n’aime pas plus que ça le fric, veut pas
devenir mieux que moi,ne cherche pas me concurrencer, il a besoin de mon amitié,
veut pas jouer au mek disjoncté, timide, jamais grossier,
sa peau, sent le musc chaude retiend la chaleur, dégage un peu de candeur dans ce monde il est ma lueur.
C’est mon ami pas mon père, me fait pas la leçon et ne veut pas jouer les fières sans raison.