Sur le trône de l’infortune, beaucoup y on leur place, c sûr
Les emmerdes ont coutume de suivre les mêmes, jt’assure
Déboussolé, lâchement la chance nous fuie, nous lâche
Esseulé, la poisse passe et nous froisse, quelle vie, vache !!
Sans cesse sur nos gardes, un dénouement? qui ose y croire
Mais on garde l’espoir, l’illusion de la victoire
Le chômage use nos talent, dommage car le temps lui
N’attend pas, rien ne l’arrête, librement il s’enfuit
Laissant derrière lui, nos souhaits, si précieux et si rare
Joins à nos prières, mais dont l’éco trop souvent s’égard
En résulte, morosité, mélancolie et nervosité
État normal pour une personne cassée, usée, brisée
Il y tant de problèmes et pourtant nulle fatalité
Sauf quand ceux-ci baignent constamment dans la banalité
Pensées à ceux qui comme nous, n’ont rien pour s'consoler
Pensées à ceux qui comme nous, sont déboussolés