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 Big Bang : Et dieu dans tout ça?

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Shaolin
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MessageSujet: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyJeu 17 Fév 2011 - 21:02

Big bang: Et Dieu dans tout ça?

Le célèbre astrophysicien et spécialiste des trous noirs Stephen Hawking explique dans un livre à paraître la semaine prochaine que l’univers n’a pas eu besoin de Dieu pour se créer. Une conception des choses qui va à l’encontre de ses propres analyses formulées il y a 20 ans.
C’est la Une jeudi du très sérieux journal anglais The Times: "Dieu n’a pas créé l’univers". L’affirmation est en fait celle de Stephen Hawking, l’astrophysicien le plus célèbre actuellement, et elle est la conclusion de son dernier livre, The Big Design ("Le grand dessein" ou "le grand dessin"), dont le quotidien britannique publie des extraits en avant-première. Pourtant, l’homme, connu également pour sa maladie neurologique qui le laisse pratiquement entièrement paralysé, n’a jamais été avare en références à Dieu dans ses explications sur l’origine de l’univers. Mais, aujourd’hui, il revient sur ses convictions.

Le chercheur britannique, qui a occupé pendant 30 ans la très prestigieuse chaire d’Isaac Newton à l’université de Cambridge, explique que si le monde est monde, c’est parce que le "big bang", le moment marquant le début de l’expansion de l’univers il y a 13,7 milliards d’années, était inéluctable. Et, pour lui, les lois de la physique le prouvent et induisent cette création sans créateur: "Parce qu'il existe des lois telles que la gravité, l'univers peut naître du néant (...) La création spontanée est la raison pour laquelle il y a quelque chose plutôt que rien, pour laquelle l'univers existe, pour laquelle nous existons", dit-il dans son ouvrage, trouvant peut-être enfin une réponse à la question de Leibniz, formulée au 17e siècle: "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien?".
La théorie qu’Einstein espérait trouver;

Pourtant, dans son best-seller Une brève histoire du temps, publié en 1988, ce spécialiste des trous noirs et de la gravité quantique laissait peu de doute sur sa conviction profonde sur le fait que quelqu’un avait mis la main à la pate cosmogonique: "Si nous découvrons une théorie complète [de l'univers, alors] ce sera le triomphe ultime de la raison humaine, dès lors nous pourrions connaître la pensée de Dieu", écrivait-il dans cet essai, évoquant la théorie d’une loi physique unique, regroupant l’ensemble des autres lois connues alors.

Mais de l’eau a coulé sous les ponts depuis la publication de ce succès mondial. En 1992, la première «exoplanète» (une planète tournant autour d’un autre soleil que le notre) a permis de déconstruire l'idée d'Isaac Newton, père de la physique, selon lequel l'univers ne peut avoir émergé du chaos sans l'intervention divine, avance Hawking dans Le grand dessein, à paraître le 9 septembre. "Cela rend la coïncidence de nos conditions planétaires -un soleil unique, la combinaison de la distance Terre-Soleil et la masse solaire- nettement moins remarquable et beaucoup moins convaincante en tant que preuve que la Terre a été soigneusement conçue pour plaire aux êtres humains", poursuit-il.

L’astrophysicien, qui compte des apparitions dans les Simpsons, Star Trek ou une participation dans une chanson des Pink Floyd, estime qu’une théorie, encore au stade de l’ébauche, pourrait permettre de mettre tout le monde d’accord sur la non-intervention d’un Dieu: "La Théorie M (c’est son nom, ndlr) est celle qu’Einstein espérait trouver". Ce concept doit permettre d’unifier la totalité des autres théories qui tentent d’expliquer l’ensemble des particules et des forces fondamentales qui existent. "Le fait que nous, êtres humains –qui sommes nous-mêmes de simples collections de particules fondamentales-, avons pu être capables d’être si proches de la compréhension des lois qui nous gouvernent et qui gouvernent l’univers est un grand triomphe". Pas sûr que le Vatican, pour lequel Hawking travaille au sein de l’Académie pontificale des sciences, soit d’accord.

Source : http://www.lejdd.fr/Societe/Sciences/Actualite/Big-bang-Et-Dieu-dans-tout-ca-217887/
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Leinad

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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyJeu 17 Fév 2011 - 21:25

Big Bang : Et dieu dans tout ça? 762370 sacré shao
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyJeu 17 Fév 2011 - 21:27

Gang bang: et ma queue dans tout ça ?
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyJeu 17 Fév 2011 - 21:38

mdr juste a lire le titre suivis du blaze shaolin je ressent un effet en moi que je ne saurai pas encore expliqué, curieux comme je suis je click donc et... paf sa a fait des chocapics
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Shaolin
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyJeu 17 Fév 2011 - 21:54

Silab a écrit:
mdr juste a lire le titre suivis du blaze shaolin je ressent un effet en moi que je ne saurai pas encore expliqué, curieux comme je suis je click donc et... paf sa a fait des chocapics

C'est ce qu'on appelle l'amour Big Bang : Et dieu dans tout ça? Yeux07
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyJeu 17 Fév 2011 - 21:55

Gosta a écrit:
Big Bang : Et dieu dans tout ça? 762370 sacré shao


Il me semble que tu n'as pas fini tout tes devoirs Gosta, il te reste de la lecture me semble t-il Big Bang : Et dieu dans tout ça? 995801

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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyJeu 17 Fév 2011 - 22:31

Shaolin a écrit:
Silab a écrit:
mdr juste a lire le titre suivis du blaze shaolin je ressent un effet en moi que je ne saurai pas encore expliqué, curieux comme je suis je click donc et... paf sa a fait des chocapics

C'est ce qu'on appelle l'amour Big Bang : Et dieu dans tout ça? Yeux07

Non c'est pas ca, bien tenté !

l'amour je le connais j'ai meme eu la chance de le connaitre plusieur fois sans relation et avec ( j'en ai dédhuit que tu peut meme etre amoureux d'une mouche ) .
apres quand t'es manipulateur c'est + facile de te crée la femme parfaite, je sais pas si sa rentre en compte Big Bang : Et dieu dans tout ça? Yeux07

bref C'est quelque choses de synthétique
par contre si deux hetre se metent daccord et prevoient des plan b c d e f g h i g... sa peut fonctionné


mé mdr en ecrivant ca je t'assure que j'ai rigolé
la verdure parle avec le coeur mdr
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Leinad

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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyJeu 17 Fév 2011 - 22:36

Shaolin a écrit:
Gosta a écrit:
Big Bang : Et dieu dans tout ça? 762370 sacré shao


Il me semble que tu n'as pas fini tout tes devoirs Gosta, il te reste de la lecture me semble t-il Big Bang : Et dieu dans tout ça? 995801


mdrrr trop la flemme ce soir gro , mais j'oublie pas tkt
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hacheur

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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyJeu 17 Fév 2011 - 23:04

sans vouloir vous saouler

je pense que Le Big Bang[1] est un modèle cosmologique proposé en 1927 par le chanoine catholique belge Georges Lemaître, qui décrivait dans les grandes lignes l’expansion de l’Univers, avant que celle-ci ne soit mise en évidence par Edwin Hubble en 1929. Ce modèle a été désigné pour la première fois sous ce terme expressif de Big Bang lors d’une émission de la BBC, The Nature of Things (littéralement « La nature des choses » - dont le texte fut publié en 1950), par le physicien anglais Fred Hoyle qui lui même préférait les modèles d'état stationnaire.

De façon générale, le terme Big Bang est associé à toutes les théories qui décrivent notre univers comme issu d'une dilatation rapide qui fait penser (abusivement[2]) à une explosion, et est également le nom associé à cette époque dense et chaude qu’a connu l’univers il y a environ 13,7 milliards d’années. Le moment du Big Bang est généralement considéré comme un temps zéro de notre univers, avec ou sans une singularité initiale, et sans que cela préjuge de l’existence ou non d’un temps qui l'aurait précédé.

Le concept général du Big Bang, à savoir que l’univers est en expansion et a été plus dense et plus chaud par le passé, doit sans doute être attribué au russe Alexandre Friedmann qui l'avait proposé en 1922, 5 ans avant Lemaître. Son assise ne fut cependant établie qu’en 1965 avec la découverte du fond diffus cosmologique, l'« éclat disparu de la formation des mondes » selon les termes de Georges Lemaître, qui attesta de façon définitive la réalité de l’époque dense et chaude de l’univers primordial. Notons au passage qu'Albert Einstein, en mettant au point la relativité générale aurait pu déduire l'expansion de l'univers, mais a préféré modifier ses équations en y ajoutant sa constante cosmologique, car il était persuadé que l'univers devait être statique.

Le terme de Big Bang chaud (Hot Big Bang) était parfois utilisé au début pour indiquer que selon ce modèle l’univers était plus chaud quand il était plus dense. Le qualificatif de « chaud » était rajouté par souci de précision car le fait que l’on puisse associer une notion de température à l’univers dans son ensemble n’était pas encore bien compris au moment où le modèle a été proposé, au milieu du XXe siècle.
La découverte de la relativité générale par Albert Einstein en 1915 marque le début de la cosmologie moderne, où il devient possible de décrire l’univers dans son ensemble comme un système physique, son évolution à grande échelle étant décrite par la relativité générale.

Einstein est d’ailleurs le premier à utiliser sa théorie fraîchement découverte, tout en y ajoutant un terme supplémentaire, la constante cosmologique, pour proposer une solution issue de la relativité générale décrivant l’espace dans son ensemble, appelée univers d’Einstein. Ce modèle introduit un concept extrêmement audacieux pour l’époque, le principe cosmologique, qui stipule que l’Homme n’occupe pas de position privilégiée dans l’univers, ce qu’Einstein traduit par le fait que l’univers soit homogène et isotrope, c’est-à-dire semblable à lui-même quels que soient le lieu et la direction dans laquelle on regarde. Cette hypothèse était relativement hardie car à l’époque aucune observation concluante ne permettait d’affirmer l’existence d’objet extérieur à la Voie lactée, bien que le débat sur cette question existe dès cette époque (par la suite appelé Le Grand Débat).

Au principe cosmologique, Einstein ajoute implicitement une autre hypothèse qui paraît aujourd’hui nettement moins justifiée, celle que l’univers est statique, c’est-à-dire n’évolue pas avec le temps. C’est cet ensemble qui le conduit à modifier sa formulation initiale en ajoutant à ses équations le terme de constante cosmologique. L’avenir lui donne tort, car dans les années 1920, Edwin Hubble découvre la nature extragalactique de certaines « nébuleuses » (aujourd’hui appelées galaxies), puis leur éloignement de la Galaxie avec une vitesse proportionnelle à leur distance[3] c’est la loi de Hubble. Dès lors, plus rien ne justifie l’hypothèse d’un univers statique proposée par Einstein.

Avant même la découverte de Hubble, plusieurs physiciens dont Willem de Sitter, Georges Lemaître et Alexandre Friedmann découvrent d’autres solutions de la relativité générale décrivant un univers en expansion. Leurs modèles sont alors immédiatement acceptés dès la découverte de l’expansion de l’univers. Ils décrivent ainsi un univers en expansion depuis plusieurs milliards d’années. Par le passé, celui-ci était donc plus dense et plus chaud.
La découverte de l’expansion de l’univers prouve que celui-ci n’est pas statique, mais laisse place à plusieurs interprétations possibles :

* soit il y a conservation de la matière (hypothèse a priori la plus réaliste), et donc dilution de celle-ci dans le mouvement d’expansion, et dans ce cas l’univers était plus dense par le passé : c’est le Big Bang ;
* soit on peut imaginer à l’inverse que l’expansion s’accompagne d’une création (voire d’une disparition) de matière. Dans ce cadre-là, l’hypothèse la plus esthétique est d’imaginer un phénomène de création continue de matière contrebalançant exactement sa dilution par l’expansion. Un tel univers serait alors stationnaire.

Dans un premier temps, c’est cette seconde hypothèse qui a été la plus populaire, bien que le phénomène de création de matière ne soit pas motivé par des considérations physiques. L’une des raisons de ce succès est que dans ce modèle, appelé théorie de l’état stationnaire, l’univers est éternel. Il ne peut donc y avoir de conflit entre l’âge de celui-ci et celui d’un objet céleste quelconque.

À l’inverse, dans l’hypothèse du Big Bang, l’univers a un âge fini, que l’on déduit directement de son taux d’expansion (voir équations de Friedmann). Dans les années 1940, le taux d’expansion de l’univers était très largement surestimé, ce qui conduisait à une importante sous-estimation de l’âge de l’univers. Or diverses méthodes de datation de la Terre indiquaient que celle-ci était plus vieille que l’âge de l’univers estimé par son taux d’expansion. Les modèles de type Big Bang étaient donc en difficulté vis-à-vis de telles observations. Ces difficultés ont disparu par la suite par une réévaluation plus précise du taux d’expansion de l’univers.
Deux preuves observationnelles décisives ont donné raison aux modèles de Big Bang : il s’agit de la détection du fond diffus cosmologique, rayonnement de basse énergie (domaine micro-onde) vestige de l’époque chaude de l’histoire de l’univers, et la mesure de l’abondance des éléments légers, c’est-à-dire des abondances relatives de différents isotopes de l’hydrogène, de l’hélium et du lithium qui se sont formés pendant la phase chaude primordiale.

Ces deux observations remontent au début de la seconde moitié du XXe siècle, et ont assis le Big Bang comme le modèle décrivant l’univers observable. Outre la cohérence quasi-parfaite du modèle avec tout un autre ensemble d’observations cosmologiques effectuées depuis, d’autres preuves relativement directes sont venues s’ajouter : l’observation de l’évolution des populations galactiques, et la mesure du refroidissement du fond diffus cosmologique depuis plusieurs milliards d’années.
L’expansion induit naturellement que l’univers a été plus dense par le passé. À l’instar d’un gaz qui s’échauffe quand on le comprime, l’univers devait aussi être plus chaud par le passé. Cette possibilité semble évoquée pour la première fois en 1934 par Georges Lemaître, mais n’est réellement étudiée qu’à partir des années 1940. Selon l’étude de George Gamow (entre autres), l’univers doit être empli d’un rayonnement qui perd de l’énergie du fait de l’expansion, selon un processus semblable à celui du décalage vers le rouge du rayonnement des objets astrophysiques distants.

Gamow réalise en effet que les fortes densités de l’univers primordial doivent avoir permis l’instauration d’un équilibre thermique entre les atomes, et par suite l’existence d’un rayonnement émis par ceux-ci. Ce rayonnement devait être d’autant plus intense que l’univers était dense, et devait donc encore exister aujourd’hui, bien que considérablement moins intense. Gamow fut le premier (avec Ralph Alpher et Robert C. Herman) à réaliser que la température actuelle de ce rayonnement pouvait être calculée à partir de la connaissance de l’âge de l’univers, la densité de matière, et l’abondance d’hélium.

Ce rayonnement est appelé aujourd’hui fond diffus cosmologique, ou parfois rayonnement fossile. Il correspond à un rayonnement de corps noir à basse température (2,7 kelvins), conformément aux prédictions de Gamow. Sa découverte, quelque peu fortuite, est due à Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson en 1965, qui seront récompensés par le Prix Nobel de physique en 1978.

L’existence d’un rayonnement de corps noir est facile à expliquer dans le cadre du modèle du Big Bang : par le passé, l’univers est très chaud et baigne dans un rayonnement intense. Sa densité, très élevée, fait que les interactions entre matière et rayonnement sont très nombreuses, ce qui a pour conséquence que le rayonnement est thermalisé, c’est-à-dire que son spectre électromagnétique est celui d’un corps noir. L’existence d’un tel rayonnement dans la théorie de l’état stationnaire est par contre quasiment impossible à justifier (bien que ses rares tenants affirment le contraire).

Bien que correspondant à un rayonnement à basse température et peu énergétique, le fond diffus cosmologique n’en demeure pas moins la plus grande forme d’énergie électromagnétique de l’univers : près de 96 % de l’énergie existant sous forme de photons est dans le rayonnement fossile, les 4 % restants résultant du rayonnement des étoiles (dans le domaine visible) et du gaz froid dans les galaxies (en infrarouge). Ces deux autres sources émettent des photons certes plus énergétiques, mais nettement moins nombreux.

Dans la théorie de l’état stationnaire, l’existence du fond diffus cosmologique est supposée résulter d’une thermalisation du rayonnement stellaire par d’hypothétiques aiguillettes de fer microscopiques, un tel modèle s’avère en contradiction avec les données observables, tant en termes d’abondance du fer qu’en termes d’efficacité du processus de thermalisation (il est impossible d’expliquer dans ce cadre que le fond diffus cosmologique soit un corps noir aussi parfait) ou d’isotropie (on s’attendrait à ce que la thermalisation soit plus ou moins efficace selon la distance aux galaxies).
La découverte du fond diffus cosmologique fut historiquement la preuve décisive du Big Bang.
Dès la découverte de l’interaction forte et du fait que c’était elle qui était la source d’énergie des étoiles, s’est posée la question d’expliquer l’abondance des différents éléments chimiques dans l’univers. Au tournant des années 1950 deux processus expliquant cette abondance étaient en compétition : la nucléosynthèse stellaire et la nucléosynthèse primordiale.

Les tenants de la théorie de l’état stationnaire supposaient que de l’hydrogène était produit constamment au cours du temps, et que celui-ci était peu à peu transformé en hélium puis en éléments plus lourds au cœur des étoiles. La fraction d’hélium ou des autres éléments lourds restait constante au cours du temps car la proportion d’hélium augmentait du fait de la nucléosynthèse, mais diminuait en proportion semblable du fait de la création d’hydrogène. À l’inverse, les tenants du Big Bang supposaient que tous les éléments, de l’hélium à l’uranium avaient été produits lors de la phase dense et chaude de l’univers primordial.

La thèse actuelle emprunte à chaque hypothèse :

D’après celle-ci, l’hélium et le lithium ont effectivement été produits pendant la nucléosynthèse primordiale, mais les éléments plus lourds, comme le carbone ou l’oxygène, ont été créés plus tard au cœur des étoiles (nucléosynthèse stellaire). La principale preuve de cela vient de l’étude de l’abondance des éléments dits « légers » (hydrogène, hélium, lithium) dans les quasars lointains. D’après le modèle du Big Bang, leurs abondances relatives dépendent exclusivement d’un seul paramètre, à savoir le rapport de la densité de photons à la densité de baryons, qui est quasi constant depuis la nucléosynthèse primordiale. À partir de ce seul paramètre, que l’on peut d’ailleurs mesurer par d’autres méthodes, on peut expliquer l’abondance des deux isotopes de l’hélium (3He et 4He) et de celle du lithium (7Li). On observe également une augmentation de la fraction d’hélium au sein des galaxies proches, signe de l’enrichissement progressif du milieu interstellaire par les éléments synthétisés par les étoiles.
Le modèle du Big Bang présuppose que l’univers ait été par le passé dans un état bien plus homogène qu’aujourd’hui. La preuve en est apportée par l’observation du fond diffus cosmologique dont le rayonnement est extraordinairement isotrope : les écarts de température ne varient guère plus d’un cent-millième de degré selon la direction d’observation.

Il est donc supposé que les structures astrophysiques (galaxies, amas de galaxies) n’existaient pas à l’époque du Big Bang mais se sont peu à peu formées. Le processus à l’origine de leur formation est d’ailleurs connu depuis les travaux de James Jeans en 1902 : c’est l’instabilité gravitationnelle.

Le Big Bang prédit donc que les galaxies que nous observons se sont formées quelque temps après le Big Bang, et d’une manière générale que les galaxies du passé ne ressemblaient pas exactement à celles que l’on observe dans notre voisinage. Comme la lumière voyage à une vitesse finie, il suffit de regarder des objets lointains pour voir à quoi ressemblait l’univers par le passé.

L’observation des galaxies lointaines, qui d’après la loi de Hubble ont un grand décalage vers le rouge montre effectivement que les galaxies primordiales étaient assez différentes de celles d’aujourd’hui : les interactions entre galaxies étaient plus nombreuses, les galaxies massives moins nombreuses, ces dernières étant apparues plus tard des suites des phénomènes de fusion entre galaxies. De même, la proportion de galaxies spirale, elliptique et irrégulière varie au cours du temps.

Toutes ces observations sont relativement délicates à effectuer, en grande partie car les galaxies lointaines sont peu lumineuses et nécessitent des moyens d’observation très performants pour être bien observées. Depuis la mise en service du télescope spatial Hubble en 1990 puis des grands observatoires au sol VLT, Keck, Subaru, l’observation des galaxies à grand redshift a permis de vérifier les phénomènes d’évolution des populations galactiques prédits par les modèles de formation et d’évolution des galaxies dans le cadre des modèles du Big Bang.
L’étude des toutes premières générations d’étoiles et de galaxies demeure un des enjeux majeurs de la recherche astronomique du début du XXIe siècle.
En décembre 2000, Raghunathan Srianand, Patrick Petitjean et Cédric Ledoux ont mesuré la température du fond diffus cosmologique baignant un nuage interstellaire dont ils ont observé l’absorption du rayonnement émis par le quasar d’arrière plan PKS 1232+0815, situé à un décalage vers le rouge de 2,57.

L’étude du spectre d’absorption permet de déduire la composition chimique du nuage, mais aussi sa température si l’on peut détecter les raies correspondant à des transitions entre différents niveaux excités de divers atomes ou ions présents dans le nuage (dans le cas présent, du carbone neutre). La principale difficulté dans une telle analyse est d’arriver à séparer les différents processus physiques pouvant peupler les niveaux excités des atomes.

Les propriétés chimiques de ce nuage, ajoutées à la très haute résolution spectrale de l’instrument utilisé (le spectrographe UVES du Very Large Telescope) ont pour la première fois permis d’isoler la température du rayonnement de fond. Srianand, Petitjean et Ledoux ont trouvé une température du fond diffus cosmologique comprise entre 6 et 14 kelvins, en accord avec la prédiction du Big Bang, de 9,1 K, étant donné que le nuage est situé à un décalage vers le rouge de 2,33 771[précision nécessaire].
Leur découverte a été publiée dans la revue scientifique britannique Nature.Le Big Bang amène de nouvelles questions en cosmologie. Par exemple, il suppose que l’univers est homogène et isotrope (ce qu’il est effectivement, du moins dans la région observable), mais n’explique pas pourquoi il devrait en être ainsi. Or dans sa version naïve, il n’existe pas de mécanisme pendant le Big Bang qui provoque une homogénéisation de l’univers (voir ci-dessous, le problème de l’horizon). La motivation initiale de l’inflation était ainsi de proposer un processus provoquant l’homogénéisation et l’isotropisation de l’univers.

L’inventeur de l’inflation est Alan Guth qui a été le premier à proposer explicitement un scénario réaliste décrivant un tel processus. À son nom méritent aussi d’être associés ceux de François Englert et Alexei Starobinsky, qui ont également travaillé sur certaines de ces problématiques à la même époque (1980). Il a par la suite été réalisé (en 1982) que l’inflation permettait non seulement d’expliquer pourquoi l’univers était homogène, mais aussi pourquoi il devait aussi présenter de petits écarts à l’homogénéité, comportant les germes des grandes structures astrophysiques.

L’on peut montrer que pour que l’inflation résolve tous ces problèmes, elle doit avoir eu lieu à des époques extrêmement reculées et chaudes de l’histoire de l’univers (entre 1014 et 1019 GeV, soit de 1027 à 1032 degrés…), c’est-à-dire au voisinage des époques de Planck et de grande unification. L’efficacité de l’inflation à résoudre la quasi-totalité des problèmes exhibés par le Big Bang lui a rapidement donné un statut de premier plan en cosmologie, bien que divers autres scénarios, souvent plus complexes et moins aboutis (pré Big Bang, défauts topologiques, univers ekpyrotique), aient été proposés pour résoudre les mêmes problèmes. Depuis l’observation détaillée des anisotropies du fond diffus cosmologique, les modèles d’inflation sont sortis considérablement renforcés. Leur accord avec l’ensemble des observations allié à l’élégance du concept font de l’inflation le scénario de loin le plus intéressant pour les problématiques qu’il aborde.

La phase d’inflation en elle-même se compose d’une expansion extrêmement rapide de l’univers (pouvant durer un temps assez long), à l’issue de laquelle la dilution causée par cette expansion rapide est telle qu’il n’existe essentiellement plus aucune particule dans l’univers, mais que celui-ci est empli d’une forme d’énergie très homogène. Cette énergie est alors convertie de façon très efficace en particules qui très vite vont se mettre à interagir et à s’échauffer. Ces deux phases qui closent l’inflation sont appelées préchauffage pour la création « explosive » de particules et réchauffage pour leur thermalisation. Si le mécanisme général de l’inflation est parfaitement bien compris (quoique de très nombreuses variantes existent), celui du préchauffage et du réchauffage le sont beaucoup moins et sont toujours l’objet de nombreuses recherches.Un autre problème qui apparaît quand on considère l’étude de l’évolution de l’univers est celui de son éventuel rayon de courbure.

La relativité générale indique que si la répartition de matière est homogène dans l’univers, alors la géométrie de celui-ci ne dépend que d’un paramètre, appelé courbure spatiale. Intuitivement, cette quantité donne l’échelle de distance au-delà de laquelle la géométrie euclidienne (comme le théorème de Pythagore) cesse d’être valable. Par exemple, la somme des angles d’un triangle de taille gigantesque (plusieurs milliards d’années-lumière) pourrait ne pas être égale à 180 degrés. Il reste parfaitement possible que de tels effets, non observés, n’apparaissent qu’à des distances bien plus grandes que celles de l’univers observable.

Néanmoins un problème apparaît si l’on remarque que cette échelle de longueur, appelée rayon de courbure, a tendance à devenir de plus en plus petite par rapport à la taille de l’univers observable. En d’autres termes, si le rayon de courbure était à peine plus grand que la taille de l’univers observable il y a 5 milliards d’années, il devrait être aujourd’hui plus petit que cette dernière, et les effets géométriques sus-mentionnés devraient devenir visibles. En continuant ce raisonnement, il est possible de voir qu’à l’époque de la nucléosynthèse le rayon de courbure devait être immensément plus grand que la taille de l’univers observable pour que les effets dus à la courbure ne soient pas encore visibles aujourd’hui. Le fait que le rayon de courbure soit encore aujourd’hui plus grand que la taille de l’univers observable est connu sous le nom de problème de la platitude.Les problèmes de l’horizon et de la platitude ont une origine commune. Le problème de l’horizon vient du fait qu’à mesure que le temps passe, l’on a accès à des régions de plus en plus grandes, et contenant de plus en plus de matière. Par exemple, avec une expansion dictée par de la matière ordinaire, un nombre croissant de galaxies est visible au cours du temps. Il est donc surprenant que celles-ci possèdent les mêmes caractéristiques.

On se rend compte que ce problème pourrait être résolu si on imaginait qu’une certaine information sur l’état de l’univers ait pu se propager extrêmement rapidement tôt dans l’histoire de l’univers. Dans un tel cas, des régions extrêmement distantes les unes des autres pourraient avoir échangé suffisamment d’information pour qu’il soit possible qu’elles soient dans des configurations semblables. La relativité restreinte stipule cependant que rien ne peut se déplacer plus vite que la lumière, aussi paraît-il difficilement imaginable que le processus proposé soit possible.

Néanmoins, si on suppose que l’expansion de l’univers est très rapide et se fait à taux d’expansion constant, alors on peut contourner la limitation de la relativité restreinte. En effet, dans un tel cas, la distance entre deux régions de l’univers croît exponentiellement au cours du temps, tandis que la taille de l’univers observable reste constante. Une région initialement très petite et homogène va donc avoir la possibilité de prendre une taille démesurée par rapport à la région de l’univers qui est observable. Quand cette phase à taux d’expansion constant s’achève, la région homogène de l’univers dans laquelle nous nous trouvons peut alors être immensément plus grande que celle qui est accessible à nos observations. Quand bien même la phase d’expansion classique reprend son cours, il devient naturel d’observer un univers homogène sur des distances de plus en plus grandes, tant que les limites de la région homogène initiale ne sont pas atteintes. Un tel scénario nécessite que l’expansion de l’univers puisse se faire à taux constant, ou plus généralement de façon accélérée (la vitesse à laquelle deux régions distantes s’éloignent doit croître avec le temps). Les équations de Friedmann stipulent que cela est possible, mais au prix de l’hypothèse qu’une forme de matière atypique existe dans l’univers (elle doit avoir une pression négative).Par contre les convictions ou les réticences des acteurs qui ont participé à l’émergence du concept ont joué un rôle dans ce processus de maturation, et il a souvent été dit que les convictions religieuses de Lemaître l’avaient aidé à proposer le modèle du Big Bang, bien que cela ne repose pas sur des preuves tangibles[11]. Notons à l’inverse que l’idée que tout l’univers eût pu avoir été créé à un instant donné paraissait à Fred Hoyle bien plus critiquable que son hypothèse de création lente mais continue de matière dans la théorie de l’état stationnaire, ce qui est sans doute à l’origine de son rejet du Big Bang. De nombreux autres exemples de réticences sont connus chez des personnalités du monde scientifique, en particulier :

* Hannes Alfvén, prix Nobel de physique 1970 pour ses travaux sur la physique des plasmas, qui rejeta en bloc le Big Bang, préférant lui proposer sa propre théorie, l’univers plasma, basée sur une prééminence des phénomènes électromagnétiques sur les phénomènes gravitationnels à grande échelle, théorie aujourd’hui totalement abandonnée ;
* Edward Milne, qui proposa des cosmologies newtoniennes, et fut d’ailleurs le premier à le faire (quoiqu’après la découverte de la relativité générale), dans lesquelles l’expansion était interprétée comme des mouvements de galaxies dans un espace statique et minkowskien (voir univers de Milne) ;
* De façon plus posée, Arno Allan Penzias et Robert Woodrow Wilson qui reçurent le prix Nobel de physique pour leur découverte du fond diffus cosmologique, apportant ainsi la preuve décisive du Big Bang, ont reconnu qu’ils étaient adeptes de la théorie de l’état stationnaire. Wilson déclara notamment[12] ne pas avoir eu la certitude de la pertinence de l’interprétation cosmologique de leur découverte :

« Arno et moi, bien sûr, étions très heureux d’avoir une réponse de quelque nature que ce soit à notre problème. Toute explication raisonnable nous aurait satisfait. […] Nous nous étions habitués à l’idée d’une cosmologie de l’état stationnaire. […] Philosophiquement, j’aimais la cosmologie de l’état stationnaire. Aussi ai-je pensé que nous devions rapporter notre résultat comme une simple mesure : au moins la mesure pourrait rester vraie après que la cosmologie derrière s’avèrerait fausse. »

Même aujourd’hui, et malgré ses succès indéniables, le Big Bang rencontre encore une très faible opposition de la part d’une partie du monde scientifique, y compris chez certains astronomes. Parmi ceux-ci figurent ses opposants historiques comme Geoffrey Burbidge, Fred Hoyle et Jayant Narlikar, qui après avoir finalement abandonné la théorie de l’état stationnaire, en ont proposé une version modifiée, toujours basée sur la création de matière, mais avec une succession de phases d’expansion et de recontraction, la théorie de l’état quasi-stationnaire[13], n’ayant pas rencontré de succès probant en raison de leur incapacité à faire des prédictions précises et compatibles avec les données observationnelles actuelles, notamment celles du fond diffus cosmologique[14]. Une des critiques récurrentes du Big Bang porte sur l’éventuelle incohérence entre l’âge de l’univers, plus jeune que celui d’objets lointains, comme cela a été le cas pour les galaxies Abell 1835 IR1916 et HUDF-JD2, mais la plupart du temps, ces problèmes d’âge résultent surtout de mauvaises estimations de l’âge de ces objets (voir les articles correspondants), ainsi qu’une sous-estimation des barres d’erreur correspondantes[15].

Dans le monde francophone, Jean-Claude Pecker, membre de l’académie des sciences, Jean-Marc Bonnet Bidaud, astrophysicien au Commissariat à l’énergie atomique émettent des critiques sur le Big Bang[16]. Christian Magnan, chercheur au Groupe de Recherches en Astronomie (GRAAL) de l'Université de Montpellier continue à défendre fermement la réalité du Big Bang mais se montre néanmoins insatisfait du modèle standard de la cosmologie. Il critique notamment ce qu’il décrit comme « la soumission inconditionnelle au modèle d’univers homogène et isotrope » (c’est-à-dire satisfaisant au Principe cosmologique) qui conduit selon lui à des difficultés[17]. La plupart de ces critiques ne sont cependant pas étayées par des éléments scientifiques concrets, et ces personnes ne comptent pas de publications sur le sujet dans des revues scientifiques à comité de lecture[18]. Il n’en demeure pas moins que la presse scientifique grand public se fait souvent l’écho de telles positions marginales, offrant parfois une vision faussée du domaine à ses lecteurs.Les progrès observationnels constants dans le domaine de la cosmologie observationnelle donnent une assise unanimement considérée comme définitive au Big Bang, du moins parmi les chercheurs travaillant dans le domaine[20]. Il n’existe d’autre part aucun modèle concurrent sérieux au Big Bang. Le seul qui ait jamais existé, la théorie de l’état stationnaire, est aujourd’hui complètement marginal du fait de son incapacité à expliquer les observations élémentaires du fond diffus cosmologique, de l’abondance des éléments légers et surtout de l’évolution des galaxies. Ses auteurs se sont d’ailleurs finalement résignés à en proposer au début des années 1990 une version significativement différente, la théorie de l’état quasi-stationnaire, qui comme son nom ne l’indique pas comporte un cycle de phases denses et chaudes, lors desquelles les conditions sont essentiellement semblables à celles du Big Bang.

Il n’existe désormais pas d’argument théorique sérieux pour remettre en cause le Big Bang. Celui-ci est en effet une conséquence relativement générique de la théorie de la relativité générale qui n’a à l’heure actuelle (2011) pas été mise en défaut par les observations [21]. Remettre en cause le Big Bang nécessiterait donc soit de rejeter la relativité générale (malgré l’absence d’éléments observationnels allant dans ce sens), soit de supposer des propriétés extrêmement exotiques d’une ou plusieurs formes de matière. Même dans ce cas il semble impossible de nier que la nucléosynthèse primordiale ait eu lieu, ce qui implique que l’univers soit passé par une phase un milliard de fois plus chaude et un milliard de milliards de milliards de fois plus dense qu’aujourd’hui. De telles conditions rendent le terme de Big Bang légitime pour parler de cette époque dense et chaude. De plus, les seuls modèles réalistes permettant de rendre compte de la présence des grandes structures dans l’univers supposent que celui-ci a connu une phase dont les températures étaient entre 1026 et 1029 fois plus élevées qu’aujourd’hui.

Cela étant, il arrive que la presse scientifique grand public se fasse parfois l’écho de telles positions marginales[16],[19]. Il est par contre faux de dire que l’intégralité du scénario décrivant cette phase dense et chaude est comprise. Plusieurs époques ou phénomènes en sont encore mal connus, comme en particulier celle de la baryogénèse, qui a vu se produire un léger excès de matière par rapport à l’antimatière avant la disparition de cette dernière, ainsi que les détails de la fin de la phase d’inflation (si celle-ci a effectivement eu lieu), en particulier le préchauffage et le réchauffage : si les modèles de Big Bang sont en constante évolution, le concept général est en revanche très difficilement discutable.L’illustration la plus révélatrice sans doute des réactions suscitées par l’invention du Big Bang est celle du pape Pie XII. Celui-ci, dans un discours resté célèbre[22] très explicitement intitulé Les preuves de l’existence de Dieu à la lumière de la science actuelle de la nature, fait le point sur les dernières découvertes en astrophysique, physique nucléaire et cosmologie, faisant d’ailleurs preuve d’une connaissance aiguë de la science de son temps. Il ne mentionne aucunement la théorie de l’état stationnaire, mais tire de l’observation de l’expansion et de la cohérence entre âge estimé de l’univers et autres méthodes de datation la preuve de la création du monde :

« […] Avec le même regard limpide et critique dont, il [l’esprit éclairé et enrichi par les connaissances scientifiques] examine et juge les faits, il y entrevoit et reconnaît l’œuvre de la Toute-Puissance créatrice, dont la vérité, suscitée par le puissant « Fiat » prononcé il y a des milliards d’années par l’Esprit créateur, s’est déployée dans l’univers […]. Il semble, en vérité, que la science d’aujourd’hui, remontant d’un trait des millions de siècles, ait réussi à se faire témoin de ce « Fiat Lux » initial, de cet instant où surgit du néant avec la matière, un océan de lumière et de radiations, tandis que les particules des éléments chimiques se séparaient et s’assemblaient en millions de galaxies. »

Il conclut son texte en affirmant :

« Ainsi, création dans le temps ; et pour cela, un Créateur ; et par conséquent, Dieu ! Le voici, donc — encore qu’implicite et imparfait — le mot que Nous demandions à la science et que la présente génération attend d’elle. […] »

N’approuvant pas une telle interprétation de découvertes scientifiques, Lemaître demanda audience à Pie XII, lui faisant part de son point de vue que science et foi ne devaient pas être mêlées[23]. Il est souvent dit que Pie XII se rétracta de ce premier commentaire lors d’un discours prononcé l’année suivante, devant un auditoire d’astronomes[24]. Sans parler de rétractation, Pie XII n’évoque plus la création de l’univers, mais invite les astronomes à « acquérir un perfectionnement plus profond de l’image astronomique de l’univers ».



voilà mon avis après tout est subjectif mais si on admet que la subjectivité n'est que le reflet d'un ressenti on peut dire que bah....au faite et si on parlait du niveau de la mer qui monte de 1 m par an en Afrique ???


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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptySam 19 Fév 2011 - 19:25

c'est grillé que t'a copié-collé, à cause de la majuscule sur Le dans "je pense que Le Big Bang[...]"
voilà t'a copié-collé et rajouté "je pense que" devant sans même prendre le temps de corriger ce détail qui te trahi
sans ça j'aurai lu
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptySam 19 Fév 2011 - 22:37

Big Bang Theory ?
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyDim 20 Fév 2011 - 0:11

C'est naze comme série
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyDim 20 Fév 2011 - 1:18

J'parlais pas de la série

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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyDim 20 Fév 2011 - 10:31

pour moi si dieu est pour quelque chose dans le big bang c'est juste qu'il a voulu enflammer un de ses pets.
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyDim 20 Fév 2011 - 12:49

N.A.M a écrit:
c'est grillé que t'a copié-collé, à cause de la majuscule sur Le dans "je pense que Le Big Bang[...]"
voilà t'a copié-collé et rajouté "je pense que" devant sans même prendre le temps de corriger ce détail qui te trahi
sans ça j'aurai lu

Le début de ton analyse est juste et pertinente et c'est bien évidement un effet de style voulu de ma part lol.

Tu as bien analysé l'intro " je pense que" tu a décrypté le leure dans le pavé. jusque la un sans faute mais tu as oublié de lire la conclusion l'essentiel lol
si tu aurais fini le travail tu te serais rendu compte de la supercherie et tu aurais évité ce com ridicule sauf si tu ne connais pas les histoires legendaire de mon cher confrère shaolin.

Et pi si ce n'était pas fait exprès tkt j'aurais eu toute la fine équipe sur le dos nynimati le binoclard d'E=M6 et le lapin jaloux pour relever l'imposture lol

peace
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyDim 20 Fév 2011 - 14:21

j'crois nam faisait de l'ironie comme toi
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyDim 20 Fév 2011 - 14:37

Hiken a écrit:
j'crois nam faisait de l'ironie comme toi

oufffff soit tu dis vrai ou soit tu lui sauves la vie lol,
merci pour la précision tu as eu le geste qui sauve , me voilà rassuré sur son équilibre mental et tu nous prouve que dans le crâne a Nam il n'y a pas que du fromage lol

peace

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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyDim 20 Fév 2011 - 15:41

et en fait que la science prouve ci ou ca, et quoi?


si j'met une graine de white widow dans de l'ouate avec un peu d'eau, elle va germer, et si elle va en terre, va donner une magnifique plante, remplie de tete, qui peteron le crane de mes potes,,,,

mais meme si l'effet de l'herbe sur leur cerveau est scientifique, suite a une grosse concentration de thc dans ces plantes magiques, ne suis je pas a la base de cette formidable altérance de leur perceptions, et donc créateurs, ou du moin déclencheurs, d'une multitude d'enchainement qui transformeront cette petite graine innofensive, en un grand moment de bonheurs supperficiels, apres consommation?

la est toute la question.
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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyLun 21 Fév 2011 - 16:46

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MessageSujet: Re: Big Bang : Et dieu dans tout ça?   Big Bang : Et dieu dans tout ça? EmptyLun 21 Fév 2011 - 17:23

NAM était pas du tout ironique à mon avis Big Bang : Et dieu dans tout ça? 762370

Mais ça se voit que hacheur n'a pas caché son copier coller et que c'était même l'effet voulu -_-'
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