mes sanglots se consument
pour chanter l’amertume
sur un slam ici postume
mes yeux s'enrhument
j’abandonne mes doigts
sur cette maudite croix
je perds la vue et la foi
je suis trop loin de toi
je confie aussi mes larmes
c'est devenue ma seul arme
la vie n'a pas le même charmes
j'ai mon cœur qui se désarme
je slame mes mots et mes peines
quand ils coulent dans mes veines
la vie est bien qu'une loterie
tu nais et un jour tu t’enfuis
pas le temps de te dire en revoir
mais le chagrin et les souvenirs
sont bien présent pour souffrir
tu étais ma vie et mon histoire
je ne sais pas pourquoi
mais j'ai le mal de toi
je sens mon cœur qui bat
car tu me manques trop papa
je place tes photos sur mes vers
je vais pleurer salé comme la mer
je regarde doucement la vie continuer
mais sans jamais oublié de t'aimer
je fais mon chemin de croix sur ta terre
quand je prends le chemin du cimetière
je regarde aussi ces arbres centenaires
je hume ainsi doucement mon triste enfer
je t'offre de mes yeux mon unique rivière
j'ai tant pleuré en ce jour d'octobre
mes yeux te réclamaient sans opprobre
je ne voyais plus ton regard, ni ton souffle
le temps passe et ma peine jamais s'essouffle
je me souviens encore du timbre de ta voix
ces moments ou nous vivions sous le même toit
tu fais maintenant partie de mes souvenirs
et cela me fait encore j'avoue souffrir
je n'ai pas oublié ce jour amer
ni même le souffle de ton cœur
tu es aussi ma dernière douleur
car tu me manques tant mon père
le vent continue à bouger les feuilles
il soupire même encore sur mes cheveux
mais j'ai perdu le goût de tes mains
mes souvenirs sont que le jour d'un deuil
et quand j'y pense, de mes yeux il pleut
sans un au revoir, tu es partie de mon chemin
je me rencontre que la vie est ainsi
mais dites-moi pourquoi ce jour là, lui
je n'ai pas oublié ce maudit jour
ou tu as fui ma vie par la porte de secours
je ne veux surtout pas ici vous faire pleurer
la vie ne demande pas quand elle doit partir
alors construisez bien vos futurs souvenirs
dites à vos tendres parents que vous les aimez
Car il n'y a aucune honte d'avouer son amour
tu verras leurs regards ensoleiller ton cœur d'enfant
prend cet amour comptant dans ton joli cœur aimant
car ils prendront aussi un jour la sortie de secours
rien ne sera plus jamais pareille
je n'entends plus dans mes oreilles
le souffle de ta voix ni de ton cœur
je t'ai conservé en souvenir de ma douleur
je ne sais pas pourquoi
mais j'ai le mal de toi
je sens mon cœur qui bat
car tu me manques trop papa
je n'ai pas oublié ce jour amer
ni même le souffle de ton cœur
tu es aussi ma dernière douleur
car tu me manques tant mon père
