A trop vouloir porter ma croix , j't'assures moi j'ai plus les épaules
on a beau m'dire d'garder la foi, tu sais j'en ai perdu l'contrôle
et j'm'égare bien plus qu'on ne me guide, il est tard j'refuse mes joues humides
j'suis comme recluse seule sur une île, mes pensées s'usent pour d'l'inutile
j'sais pas jouer aux sentiments, j'suis pas d'celle aux centimes près
y a l'étincelles puis les tourments, c'est irréél comme je me mens
j'suis comme une bouteille à la mer, j'dérive sur des courants amers
c'est bête je sais, c'était ainsi, la vie, l'destin, c'était écrit
si j'pouvai faire machine arrière,
j'le ferai pas, c'était d'bonne guerre
moi j'suis personne et j'm'imisce pas
j'me résonne sur mes faux pas
REFRAIN :
et je cours après le temps dans l'espoir qu'on jour enfin je me relève
afin d'sortir des tourments, à l'histoire j'suis pour demander une trève
j'ai mal de vivre
et en fin de parcours, je saluerai mes amours du bout des lèvres
sans me retenir
gifler mes vautours pour pouvoir de nouveau carresser mes rêves
à l'avenir, je passerai mon tour !
Atrop vouloir en possèder, t'en as oublier d'être actif
depuis ce jour le verbe aimer n'se conjugue plus qu'au subjonctif
et tu t'endors plein de déception, ces ravages hantent et brisent tes cauchemards
t'as plus d'accords, de décisions, les présages s'enlisent dans tes retards
tu t'sens réduit à l'impuissance, ressens qu'ton coeur n'a plus de sens
tu t'dis qu'tout ça c'est du gachi, qu'c'est une de plus qui t'as trahie
tu regrettes au fond l'mal qui te ronge, t'as tant voulu qu'tout ça s'arrange
c'est bête tu sais, c'était ainsi, la vie l'destin, c'était écrit
pour rattraper toutes ces galères
t'as cédé jusqu'à la perte
on n'peut pas revenir en arrière
l'incident n'doit pas t'laisser inerte
et tu cours après le temps, dans l'espoir qu'un jour enfin tu te relèves
afin d'sortir des tourments, à l'histoire t'es pour demander une trève
t'as mal de vivre
et en fin de parcours tu salueras tes amours du bout des lèvres
sans te retenir
gifler les vautours pour pouvoir de nouveau carresser tes rêves
à l'avenir, tu passeras ton tour !