Virus dans la musique à l'heure des coeurs électroniques, du formatage radiophonique,
Processus anestésique, neurones électriques et dans les têtes sa s'agite,
Omnubilé par les clics, enfoncé par leur politique, des hommes umiliés par les flics,
Ils privilégient l'auditif à l'optique pour qu'tu n'vois pas les récifs qui s'amoindrissent,
Entre intox et provoc, à l'heure ou trop suffoquent, ou tout est glauque,
Mon rap une désintox quand leur société nous doit la dot,
L'information controlée, voila les moeurs de notre époque,
Notre libre arbitre dirigé derrière ce qu'ils appelent un vote,
Ma réflexion enfermée dans un bocal, une génération sous controle végétal,
La rime élastique, j'oscille d'la bonne humeur au mélancolique,
Tortionnaire de mon bic, j'nettois les tâches comme harpic,
Inspiré par la rage, quand cette pute me dis de tourner la page,
J'suis pas de ces gosses sage, tu peux toujours m'sucer pour le cirage,
Rebotez mon système, vous avez planté mais avez fait d'moi un OGM,
J'séme ma haine, à défaut d'recolter les "je t'aime",
Mais j'm'attends pas à être compris, des moutons j'réside dans l'pays,
J'fais parti de la meute qui sème le trouble dans la bergerie,
A qui la faute ? Mais merde, ici même la prose pue l'escrocquerie,
Sarko featuring Aubry, ou l'histoire d'une putain qui course un abruti,
Un compte sans lendemain, ou les zéros misent sur les endormis,
Provocateur récidiviste, à la bonne heure faut prendre les risques,
Travailleur assoupi, tant pis si dans l'contry c'est la panique,
Docteur gynécologue, j'ai étudié l'cas et voila mon diagnostic,
Pertubation réciproque, refus d'comprendre pour faute de lexique,
Si ma plume s'affine c'est uniquement pour transpercer les briques,
Si mes sentiments sont rectilignes, c'est qu'mon amour est parti trop vite...