Je prend mon temps, ma plume et ma feuille pour que je trace la vie
A la Muhamed Ali je cogne, j’encaisse et j’persiste avant que ça n’parte en vrille
Je tiens toujours ma langue en laisse mais à chaque fois le mic me la mord
Parce qu’hardcore quand on te dit que triste sera ton sort si tu perds le nord
Trop de fois tu es tombé dans la boue mais au moins tu te relève comme un porc
Fierté salie et pour la reprendre c’est comme le tarif, faut payer l’import
J’ai vu ce que le gouffre apporte, miracle est ma survie comme celle de Bernard Laporte
On veut tous finir riche mais on sait tous qu’on dira jamais bonjour à la Bourse de New-York
Y a tellement de batards avec qui tu veux remettre les pendules à l’heure
Tu tappes mal la vie, tu n’fais que l’encaisser parce que tes poings il y que a du beurre
J’ai l’impression de m’être fait betonné l’avenir, que tout le monde peut la lire
Faut toujours s’attendre au pire, mais tu seras seul si tu tombes comme les 33 du Chili
Mon stylo petit à petit se vide, si B20 avait ma vie il dirait pas 92 Izi Sisi
T’as pas d’culot si t’sais que t’aurais pas New York t’espère quand même la Sicile
Si tu m’as toujours sur écoute c’est qu’j’aurai braqué tes tympans et t’aurai mis une larme
Mais moi je me contente simplement de signer et ranger cette feuille dans ma farde
Pour avoir vos avis avant d'entamer mon deuxième couplet pour un changement de situation vers le "bonheur"