Le rap c’est ma passion, j’ai décidé de n’pas lâcher,
Autant d’mander à Gainsbourg de n’boire qu’du panaché.
Panam c’est ma ville et je suis fier d’la r’présenter,
Ta pressentie qu’j’sortais du news et qu’j’emmerde la presse entière.
Le rap me donne le tournis à force d’le r’tourner,
Ma feuille est blanche, pensif j’regarde l’heure tourner.
Va-y viens, prends place, mets toi là mon garçon,
Mon texte est triste et dur comme le mur des lamentations.
Oui j’ai la rage, et j’compte bien tout chambouler,
Chanter bourré d’vant l’comico et plus d’cent poulets.
Mettez au lit les mômes, j’expose mes théories,
Bruce Willis en psychiatrie, depuis qu’mes mots sont des météorites.
Un texte sans thème et on emmerde ceux qui disent qu’on grappille,
On fait s’qu’on aime, car on sait qu’on sortira pas d’discographie.
Pour être crédible j’ai pas b’soin d’la voix d’Capone,
J’resterais digne même après 300 vodkas pomme.
Pour frimer j’me f’rais jamais passer pour un lascar,
Autant offrir d’la neige au Kenya et une canicule à l'Alaska.
J’suis parti de la cave, j’ai gravi un puis deux étages,
Fin de la casse, j’repars laissant la prod dans un piteuse état.
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Mon cœur est toujours froid, ne différencie pas l’hiver,
Comme tout gosse je rêvais d’être roi au pays des balivernes.
Mais depuis j’ai grandi et ce royaume a changé,
A travers ces quelques lignes, je vous invite à y songer.
Le ciel, on s’demande s’il y a vraiment le Christ là haut,
On prie en espérant dribbler nos soucis à la vitesse de Cristiano.
Les amis se font rares, nombreux sont ceux qui fleurtent avec la trahison,
De nos jours avant de ce confier à nos connaissances, nous les tamisons.
Malgré tout, je dois reconnaitre que c’est grâce à ces méfaits que mon art muri,
J’ai pris tellement de coups d’couteaux que mon dos est devenu une armurerie.
Le romantisme et la noble écriture ont été remplacés par des « Wesh gars ! »,
De nos jours Cyrano aurait fait une crise cardiaque car l’amour s'fait par webcam.
Le crime passionnel est devenu normal et légitime me dit l’amant,
Un gun comme traitement et une balle dans la tête comme médicament.
Certains verront ce texte comme un mensonge mais c’est juste un constat infâme,
De nos jours personne ne peut nier que des cons tapent leur femme.
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J’ai mis l’rap dans un carton, j’lais mis sur mon épaule,
On s’croirait dans un cartoon, ou sont donc passé les peoples.
J’sais pas si tu taf chez Disney mais en tout cas tu m’rend Dingo,
J’te propose un diner si tu m’promets d’ bouger comme une Bimbo.
A quoi bon persisté si tout s’monde n’est que fictif,
Après les balles, voici les bites et ouais on encule fifty.
La politique, les élus, les maires et les députés,
On les niques dès l’début, ce n’sont que des merdes réputés.
La police du rap me r’cherche… j’ai commis un puis plusieurs crimes,
Ils sont trop dars depuis qu’jai niqué leur cher inspecteur Disiz.
Plus tard j’remplirais plus de salle que l’film « This is it »,
Tout l’monde me passe le mic à croire qu’suis vraiment décisif.
Trop d’jaloux veulent m’assassiner… appelle moi Makaveli,
J’ai perdu les clés biatch… heureusement ma cave est libre.
Quartier de fêlé… on joue ici avec des guns,
Après l’avoir baizé… bah j’lui joui sur la gueule.
C’est pour toutes les citées, toutes les capitales,
Ceux qu’en ont rien à cirer, ceux qui habite al
Tellement de flow qu’on m’accuse du Tsunami en Thaïlande,
Si t'es qu'un sale pédophile j’tenvoi à Shutter Island*.
Ils sont sans cœur comme des machines, fuck les Robocop,
Fin d’la douleur tu t’imagine un peu comme lorsque Rocco stop.