Ce soir le tracas m’envahis…du coup ça va pas dans ma vie…
On m’a mis sur le carreau…j’ai mis une patate dans la vitre…
Je me fais un sang d’encre…donc sur cette page ya beaucoup d’rouge…
Beaucoup m’jugent…mais laissez moi avoir un gros coup d’blues…
Je finirais pendu au fil du temps…mort mais pas d’un coup…
Car crucifié par des gens…qui ne valaient pas un clou…
C’est toujours le même enjeu…se convaincre qu’on a pas changé
J’ai souvent tué le temps….mais il a fini par s’venger…
Faire le funambule sur le fil du temps…qui trop vite défile…
C’est de celui là qui s’agit…quand la vie tient qu’à un fil
Un ange m’a tendu la main…je lui ai dit vas t’faire…
Maintenant le diable me tend la sienne…mais pour un bras d’fer…
J’ai la tête qui tourne…j’attends que la roue en fasse de même
Même au bout du rouleau… j’ai jamais gratté des phases de merdes…
J’aime trop les rimes…mais peut être que j’ai trop écrit…
J’ai peur que ma mine tourne en rond …et pas qu’en géométrie…
J’ai besoin d’aire…un besoins de changé de périmètre…
C’est terrible mec…Plus rien ne me branche et je te parle pas de péritel…
Je voulais atteindre mes buts…je suis sorti sous les sifflets du stade…
Je me suis affiché…mais pourtant j’étais si prés du cadre…
A défaut de garder la pèche …j’avance perso je garde la balle …
Et ce soir je fais tomber le masque…comme un soir de carnaval…
Pour laver leur honneur…Ils sont tous prêt à salir ton nom…
Ils font leurs coups par derrière…rien qu’il s’prenne pour ton ombre…
On m'a dit d'resté droit...mais j'ai connu des beau coup tordu
Je me suis mis au tri selectif car entouré d’beaucoup d'ordures
Trop d’regard de haut…donc forcément trop d’paroles en l’air…
J’ai mis mes rêves au placard depuis que la juge y mis mon frère…
Fierté à outrance moi j’ai trop… l’vertige du haut de mon égo
Le bonheur c’est comme un sac…je me le suis mis à dos…
Je perd la foi et l’espoir …quand c’est en moi que j’ai décidé de croire …
C’est pas avec des balles à blanc…que j’pourai combattre mes idées noirs
J’ai essayé de me construire...mais ils me reste que les ruines quand tout s’effondre…
Si mes textes sont profond… c’est que je les écris quand je touche le fond…
Je viens pas du Bronx…les seuls blocks que je connais c’est ceux d’Tétris…
Et celui du chirurgien qui m’opère à cœur ouvert dans chacun d’mes textes tristes
Crois pas que ça m’atteind pas…c’est que je sais faire semblant…
Si l’écriture est magenta…c’est que je me suis fait un sang d’encre
J’ai réver de l’espoir…et me suis réveillé sachant que nous en avions pas…
J’avais la tête dans les nuages …mais je me suis pris un avion d’chasse…
J’ai voulu dealer des rêves…et je me suis fait coffrer par le marchand de sable…
Comdamné à la réalité… et il y a des décisions qui ne se marchandent pas…
Dans ce texte j’me donne en spectacle…rien à faire de ce que t’a beau dire…
Peut être trop émotif…le cœur sur la main…je me suis mis à m’applaudir…

Pour vivre au paradis, tu me verras même tenter le diable…
Car j’attendrais pas d’être mort pour vivre sur un petit nuage…