Le rap c’est ma passion, j’ai décidé de n’pas lâcher,
Autant d’mander à Gainsbourg de n’boire qu’du panaché.
Panam c’est ma ville et je suis fier d’la r’présenter,
Ta pressentie qu’j’sortais du news et qu’j’emmerde la presse entière.
Le rap me donne le tournis à force d’le r’tourner,
Ma feuille est blanche, pensif j’regarde l’heure tourner.
Va-y viens, prends place, mets toi là mon garçon,
Mon texte est triste et dur comme le mur des lamentations.
Oui j’ai la rage, et j’compte bien tout chambouler,
Chanter bourré d’vant l’comico et plus d’cent poulets.
Mettez au lit les mômes, j’expose mes théories,
Bruce Willis en psychiatrie, depuis qu’mes mots sont des météorites.
Un texte sans thème et on emmerde ceux qui disent qu’on grappille,
On fait s’qu’on aime, car on sait qu’on sortira pas d’discographie.
Pour être crédible j’ai pas b’soin d’la voix d’Capone,
J’resterais digne même après 300 vodkas pomme.
Pour frimer j’me f’rais jamais passer pour un lascar,
Autant offrir d’la neige au Kenya et une canicule à l'Alaska.
J’suis parti de la cave, j’ai gravi un puis deux étages,
Fin de la casse, j’repars laissant la prod dans un piteuse état.