J’voudrais partir là où la douleur n’est plus là
J’prends le chemin poétique dés que je le vois
Si j’te dit tout ce qui se passe dans ma pauv’ tête
C’est que quelque part tout cela n’est pas bien net
Il ya tout d’abord cette fille sans papier que j’aime
Peur obsessionnelle qu’elle reparte a la frontière
Il ya ce pote camé, son truc il dit qui gère
J’ai peur de le voir un jour dans un sac mortuaire
Il ya cette réussite, cette putain de torture
Devoir envers les siens, réussir son futur
Il ya cette cause, cette niak pour laquelle je me bats
Peur de ne point accomplir avant date finale
Ce devoir envers personne m’enivre et me course
On dira que j’fais ça dans l’intérêt de tous
Il ya ce système qui me noie et qui me broie
Echelles de sortie grimpée pour sortir de là

A croire que le rap ne sert qu’à parler de soi
Je ne sais pas, en vérité je ne sais rien
Mais je redémarre mes vers en alexandrin
Jamais rassasié de musique j’ai toujours faim
Quotidien se répétant devenant morose
La même chose lorsque j’aligne un pied devant l’autre
Le même coma conscient lâchant un cri strident
Hurle dans mes tympans sans parvenir à entendre

Dans mes textes se croisent et se lisent tant d’oxymore
J’ai voulu décliner toutes les causes de la mort
Ici en train de faire un récit en pleine nuit
Le cœur lourd pensées portées vers ma p’tite Jianxin
Je ne suis qu’un petit être perdu dans ce monde
On ne possède rien tant qu’on ne sort pas de l’ombre
J’ai peur de perdre ce tout petit bout de bonheur
Qui me tient a la vie et aussi au malheur
Cet ami atteint d’une tumeur au cerveau
Je dis stop, blanc est la couleur de mon drapeau
Et il y a cet homme, noyé dans le whisky
A oublié ce qu’il était et sa famille
Cet homme, c’est mon oncle vous l’aviez bien reconnu
Perso moi pas, maint’ nant c’est un homme abattu
Désormais j’continu ma route en solitaire
Pour compagnie, j’n’ai qu’une clé de sol sur cette terre


A croire que le rap ne sert qu’à parler de soi
Je ne sais pas, en vérité je ne sais rien
Mais je redémarre mes vers en alexandrin
Jamais rassasié de musique j’ai toujours faim
Quotidien se répétant devenant morose
La même chose lorsque j’aligne un pied devant l’autre
Le même coma conscient lâchant un cri strident
Hurle dans mes tympans sans parvenir à entendre

J’ai écrit sans thème peut être l’unique cette fois ci
4h et demi, prêt à affronté ma vie
Au milieu de tourment d’mon environnement
J’sors l’canif de son étui, fait répandre mon sang
Le Rouge feu comme la douleur aigue de ma paume
En honneur a ces vers, en honneur a ces psaumes
Cercle infini, j’ai envie de me faire la malle
Cette nuit j’écris simplement parce que j’avais mal