J'ai eu le temps d'écrire pas mal durant mes vacs, rien de mieux que la Méditérannée et des cannettes de Sprite avec des Chouchous pour l'inspi à part l'alcool et le bedo, à faible conso bien sûr x)
C’est ça la vie; la société de consommation
On marche à l’envie, le marché se scelle sans sommation
Je somatise, les saunas fument et les bonnets teasent
Cela m’attise, leurs convoitises se concrétisent
Et ces con créent un buzz, les gros crétins flippent
La récession est un leurre, ces complots m’affligent
Il nous infligent multiples tourments devant lesquels on reste coi
Et l’Etat flique, multiplie les tours. Nan ! Un vent d’révolte transporte notre escouade
Je suis en transe, porte tout tes fardeaux, que je les transplante chez les ados
Victime d’un transfert, je suis ardent, pendant que tant d’plantes se mettent à dos
Toujours à l’air quelque soit l’heure même dans notre ère y a des râleurs
Les beaux jour ont l’air de disparaître les désastres errent et les rats meurent
J’suis un rameur dans un bateau fantôme j’marche au pétrole vous au Chantôme
Si Alzheimer est un syndrome les marchandises l’réduisent à un hématome
Welcome at home ! L’arche de Noé a été noyée
Par un noyau d’homme enrichis et l’commun des hommes n’a qu’a ployer
Nous sommes des pantins de bois, des putains d’homme de paille
Les bêtes de sommes ne tiennent pas, le public crie : Nous n’sommes pas d’taille
Mais on dessaoule. En avant pour la bataille
Numérotez vos abatis et abattez ces avatars
L’anticonformise c’est la grande mode avec l’autisme
Paris sur le confort mise et la Grande Motte la joue en soliste
On articule des balbutiements, grognon, obscène car la vie est noire
C’est ridicule le bal du ciment au fond d’la Seine sont les baignoires
Et les beignes pleuvent, sans jeu d’scène les femmes pleurent mais tous se saignent
Si tout se sait tout se ressasse mais qui se fâche mais qui se lasse
Nous sommes des lâche à qui le tiroir caisse laisse des traces
De graisse j’te l’dis en face car même en Grèce les hôtels feignent
Et ne ferment pas, fainéants se complaisant dans l’attentisme
Les attentats succèdent aux complaintes et le néant nous attend triste
On se vante de pouvoir tout baiser à c’niveau là c’est du tantrisme
Le vent nous fout droit même à Béziers mais on n’oublie pas que tant triment
Et que tant trichent pour subsister, le monde résiste mais se fourvoie
C’est pas en se morfondant dans nos travers que notre misère se foudroie
On fluctue, on floue tout vu que le fric tue
Faut vraiment être fou pour faire fi de l’Amérique vu ?
Nous sommes des pantins de bois, des putains d’homme de paille
Les bêtes de sommes ne tiennent pas, le public crie : Nous n’sommes pas d’taille
Mais on dessaoule. En avant pour la bataille
Numérotez vos abatis et abattez ces avatars