Allongée sur le sol sous un ciel plein d'étoiles
d'un do, ré ,mi, fa, sol, je dessine ma toile
et mes pensées s'enrolent , lègères en volupté
quand mes pieds se décollent d'une terre abimée

L'avenir se détent pour goûter mon dessein
l'parcours du continent me serait un festin
avide d'évasion, mon esprit vagabonde
et quand je tourne en rond, je fais le tour du monde

J'ai puisé dans ma tête des rires hauts en couleur
mis mon coeur à la fête pour trouver le bonheur
l'sourire au coin des lèvres, j'anticipe la joie
quelques notes d'orfèvre pour parer mon aura

Eclose comme la rose, j'm'épanouie au soleil
le temps de courtes proses, rêvant monts et merveilles
j'suis ici mais ailleurs, sans état de diversions
en gardant la pudeur d'ma foi sans restriction

REFRAIN

Regain d'émotion sur les plaisirs de la vie
moment de frissons, douce satire sur l'envie
besoin de rémission sous les caresses d'un vent chaud
refrain d'obcession , laisses toi bercer par mes mots

Oubliées les rancunes, mis k.o l'négatif
disparues les lacunes paliées au subjonctif
j'ai perdue sur la route les dés de la malchance
c'est l'amour qui m'envoute, lui qui mène ma danse

J'ai trouvé un trésor, enfouis au fond de nous
d'un enfant qui s'endort quand on reste debout
une perle de culture sous un grain d'sable fin
à l'aube de l'âge mur se dévoile le chemin

Libérée du morose, je respire le grand air
des bouffées à haute dose, que mon corps se libère
j'lance une épidémie d'sentiments ravageurs
bas les masques sur l'ennui, j'colore mon intérieur

REFRAIN

J'me délivre l'âme à nue, en chantant pour la tienne
dans un délire contenu, ce texte comme un poème
je vogue sur des flots jusqu' alors inconnus
recherchant cet ilot que l'on a jamais vu

Transportée je m'envole, les nuages sont si doux
tout me semble frivole, insipide, un peu flou
mon regard n'attache rien, j'ai la pupille qui flanche
je suis partie si loin que la lumière est blanche

Dispersée , je titube, j'me sens endolorie
la beauté d'un danube a raison d'ma folie
j'ai aimé ce voyage rien qu'en fermant les yeux
j'ai maintenant pour présage, une mince idée des cieux

REFRAIN