Toujours la vue sur cette espace blanc, se rappelant toute sa solitude sur les bancs,
Appuyant sur sa gorge avec du cran, une larme apparaît puis s’en va avec le vent,
Plein de marques sur les doigts avec l’habitude, la nourriture se broie en multitude,
Phalanges dans le cou la douleur prends de l’amplitude, elle continu avec certitude,
Sans aucun doute de tout rejet, pourtant son corps s’affaiblit et s’envahi de tout regret,
Chaque bouché prise devient privé, finissant dans un trou elle en est elle-même privée,
Un cœur grand mais malade, une peau blanche les yeux félins mais un regarde fade,
Un air heureux cette fille s’appelle Jade, une vie éduquer avec la routine d’être hard,
Se foutant du graphisme qu’elle doit contemple, la boulimie en elle cesse d’ample,
Le vomissement sa passion les toilettes son temple, son âme sombre le trou sa lampe.

Son handicap raisonne comme dans une caverne, son cœur hurle vite la caserne,
La nuque enflammée les yeux pleins de cernes, l’anorexie est devenue la reine.

Accroupie au pieds du bacs, la main dans la bouche jusqu'à tant que tout débarque,
Trempant dans la bave les aliments sont en barques, la glande est devenue son arc,
Seul moyen de se soulagé, est de gerber la haine qui la saoul depuis qu’elle est âgé,
Elle crash tout s’qui dans son corps est agitée, la peine qui dans son cœur est habitée,
Elle est née tel une rose sur le macadam, jeune fille qui un jour deviendra la madame,
Noyé dans le vomi elle reviendra à la rame, préférant protégé son sang couleur parme,
Qui coule dans ses mouchoirs, comme une fontaine tout glisse le long de sa mâchoire,
Ses cordes vocales n’arrêtent pas de boire, sa maladie intensive est devenu une histoire,
Morceau par morceau la cuve se remplit, les yeux fixés vers le fond noir comme sa vie,
Le peu d’espoir qui reste en elle c’est épanouit, son cerveau se déconnecte et s’évanouit.

Son handicap raisonne comme dans une caverne, son cœur hurle vite la caserne,
La nuque enflammée les yeux pleins de cernes, l’anorexie est devenue la reine.