Yo,
Nouveau son sur une prod de tar-t qu'il a déjà fait tourné en tant que remix d'IAM+le wu. Un peu plus long que d'habitude, 3 couplets, 1 refrain
Zarmot au mixage ! :
http://myspace.com/difemusic
ou
http://www.zshare.net/audio/7590400162ce3668/
Je suis né, sur cette Terre, la même que tous, en manque d’air.
J’amène un souffle. Avant qu’je pousse, un cri ces oufs, demande de m’taire.
Contraint à l’air du temps, soumis aux textes pourtant,
J’ai choisi l’endroit tout autant que ce contexte révoltant.
Que dalle. Je suis un nom, un sexe, une race,
Une nationalité, un rang social. Je n’suis plus nature.
Réduit dans l’espace par, un bout de carton plastifié,
Ma place est prénatale et préjugée, ce tribunal dure.
Nous n’avons pas signé. Donc à priori, pas d’limite,
J’suis pas démis d’mon, statut d’homme libre non.
On peut damer, non pas des miettes, sans sous-emploi, sans sous, sans loi.
Epargné d’naitre, moteur du monde dans lequel nous vivrons.
Je peux, m’en aller où je veux, faire c’que je veux tant que,
Je n’empêche personne, d’en faire autant. Mais c’est évident que,
Je rêve… Très loin de son principe,
Vie imposée dès la naissance dans cette démocratie.
Petit, sache qu’il faut avant tout,
Plein de sous. Sous les sourires, les gros avantages.
Tâche, de réussir ta vie donc d’éviter la banqueroute,
Car elle est courte au prix qu’elle coûte. Et puis être pauvre, ça fait tache.
Ce bout de métal, c’est ta, valeur.
Debout et taff, sans les fafs, tu n’es pas à l’heure.
Ah bon ? Alors, ma vie ne dépend que de ça ? Malheur,
Un don des hommes, un rond, une forme sans vie régit la leur.
Un bout de métal ou papier qu’on pourrait étaler partout,
Multiplier pièces et billets. Droit de vie posséder par tous.
Un bout qu’on restreint au nom de la croissance économique,
Valeur d’un pays, c’est triste. Sans pauvres il n’y a pas de riches. Nan…
Et on court tous comme des moutons. Toujours,
Après l’montant. Nous, contribuons
A cette société anti-vie. Puis on tourne, tourne en rond.
L’argent sert l’argent, pas la nature ni l’homme, non
Et l’homme pour vivre, en communauté se prive,
D’une forme de liberté. C’est comme ça,
Pour la paix, crée le pire. Démocratie ou empire,
Guerres et inégalités. Mais c’est comme ça.
Et un, l’argent, deux, l’pouvoir, trois, pauvreté.
Et quatre, cinq, six, tant de folies inventées,
Par l’homme parce qu’il doit vivre avec ses frères, et qu’il préfère,
Leur être supérieur. Insociable, mais c’est comme ça.
Alors au nom de qui les, keufs m’empêchent de pisser,
Sur cette terre, je parle de celle sur laquelle je suis né.
Au nom de quoi peut-on dicter, des interdits. J’ai,
Un peu les nerfs, quand mes frères, pour du bédo se voient déférés,
Et la haine, quand des chaînes, pour des euros, leurs broient les poignets.
Pour des règles non choisie auxquelles on doit se plier.
Au nom de quoi, de qui, je dors sous mon toit. Tandis,
Qu’mon frère est seul sous la pluie, avec pour lui notre pitié.
S’attribuer un bout de Terre,
Mais si c’est la merde ici, qui peut m’priver d’partir.
Ma liberté n’existe pas,
Car l’homme se place, au dessus d’la nature, et j’peux rien faire à part l’dire.
Insociable il aspire à surpasser ses semblables.
La vie c’est grand et on est frère mais là j’peux pas t’prêter cent balles.
Et les messages d’espoir s’réduisent à celui d’intégrer,
Cette société, puis la faire vivre. Mais la changer on s’en bat.
Merci à ceux qui écouteront et donneront leur avis !!
Peaaace !!!!