Le principe est simple, une prod ultra cramée, des vieux (ou moins vieux) textes ressortis du placard, une pose pour la piste principale, une pose pour les backs, des transitions improvisées, et ça donne ça :
Dif__ - Freestyle.mp3 - 6.96MB
Si, tout est sociétal,
Pas de, bons d’mauvais que des influençable.
Le gars que, tu deviendras, découleras des allées,
Que tu arpenteras, des années, des tas de,
Gens que tu vois, que tu côtois, ceux qui de toi,
Sont loin, ou sous des toits, à plus ou moins, d’étoile. Tes choix tes,
Actes et tes, idées déterminés d’avance,
Le vent d’enfance devance tes envies de déviance.
Des fois les… chemins dévient, visent à, d’autres fins, défient,
L’histoire. Mais filent, vite, vers des temps difficiles. Toi,
La société t’as voué, à être ce qu’elle ne voulait,
Pas voir puis t’as détourné. Une, deux étapes, et t’en es,
Loin de là où ta vie, devait t’emm’ner.
Mais t’es jamais vrai, nan, jamais entier !
Qui que tu sois tu dépends, des autres et du monde d’autour, de toi,
La société, te forge et déforme, ta vie, puis te montre du doigt.
J’me sens d’arrêter tout là, ma douleur m’amadoue.
L’heure, tourne, et ma tête de babtou perd ses couleurs.
Mon esprit percé coule, sous le courant de leurs querelles,
Serrer dans le p’tit corps mourant que leur cœur est.
Scellé, borné, me poussent à bout, du bord du gouffre
Je bous, debout, je souffre, à terre, je soufflerais peut-être.
Débordé, par trop de trop, de bordel. J’suis mort tôt,
Ou tard, comme eux, comme tous, j’suis mortel.
Du rapport, dans les paroles, parait qu’c’est dur à croire,
C’est quoi ? c’est cultivé, tu vois, et pourtant c’est du rap.
Tu râles, tu radotes, quoi ? Le rap fait peur. Peur ? Du quel tu parles ?
Du baratin pubère, perdu : celui qui te barre,
La route, dévoile du vrai t’effraie toi qui te voile la face,
Le même qui n’aura pas, parmi les étoiles sa place,
Anticipe les plaintes. Est accusé, t’chanter ses pépins,
Les plaies d’un, pays plutôt qu’user d’hansaplast.
Et il est tant qu’ça passe, pour une musique aussi. Cossue,
Par son passé, par ses cousines, funk, jazz, disco, soul.
Et tu dis qu’on s’foule, pas trop, pardon, patron.
J’ai voulu, évoluer. Apprendre, de toi y avait pas d’son.
Passons… T’as pas songé, à écouter, donc tes,
Procès sont mensongers. La masse est domptée.
Tu n’cesses d’avancer, qu’on n’a pas d’Egérie,
Que le fond et les rimes, font défaut au rap français.
Turbulences, petit bilan. C’est,
Quand les questions se lancent, que l’on, peut friser l’excellence, oui.
J’te parle pas de danse, c’est bon, t’as compris qu’c’est d’la zik-mu.
Je n’vis plus, qu’pour elle mais la fais-je vivre ces temps ci ?
Qu’est-ce que t’en pense ? Oui, qu’est-ce que t’en dis ?
Mais j’en tire, c’que moi j’entends, ton avis j’m’en tamponne autant l’dire.
Donne le moi quand même car, le mien me désole…
Ok la je tue du début à la chute. Ca déchire pas du tout, j’étais sobre ?
En fait…Un jour je me kiff,
Un jour je me dis, qu’en vrai, ma zik est dramatique !
J’hésite entre le flow qui, qui fait bou-bouger le cul,
Et le Q.I, élevé, d’une ze-pha qui, qui te le troue.
Je trouve, l’équilibre, que dans mes rêves. Oui j’rêve zik,
Pour elle, j’voudrais tout mettre, de côté mais j’résiste.
Dégouté… très vite. J’arrête puis me re-projette.
Jamais je m’laisse kiffer mais c’est comme ça qu’on progresse.
J’habille le boum tchak, bim dans ton boule. Bouge. Ha-
Bile sur un beat, abime le rap de goujat.
Je pousse pas. Vite, dégage ton coussin,
Cousin, écoute ça, cool hein, Pas de « couci-couça ».
T’as eut ta dose. Ce coup ci, t’oses pas.
Tu tousses bah, c’est pas une question d’tosma.
Secoue bien. Ca t’explose à la têteuh, t’es dead,
Dès que tu dédaignes, qu’il faille que tu taises.
Oh !!
Jattends vos avis !! Merci à ceux qui écouteront
Peace !