Mon futur me préoccupe, me torture,
Il sera aussi rude que dur,
Au fur et a mesure les déchirures,
Continuent de germer dans ma carrure
Toute la journée j'les endure,
Tel une rose fanée, un peu trop mûre
emmurés, leurs ghetto n'ont pas de dorures
Enfermés, dans 9m² au près des ordures,
La vie n'est pas celle qu'on m'a décrite, nature
pâture, verdure, un ciel azur, Mais rien ne me rassure
Chez moi c'est cassure, déchirures, brulures, piqûres
Ces jeunes n'ont pas d'espoir et l'état ne les assures
On les dit trop nombreux, on se méfie de leur allure
Pour eux ce sont des fils de rebeux, rien qu'une progéniture
L'état les veux heureux, certes mais dans une sépulture
Tel est la vérité de la France, commandée par des ordures