Voici un de mes autres textes, créé lors d'un petit bad ^^
Partir, m'enfuir, mon avenir sera à l'image de l'Egire, ma vie se terminera a la vitesse à laquelle mon shit s'effrite. Quand je rentre chez moi, les yeux rouges tels ceux d'un Djinn et je me nois peu a peu dans de l'encre de chine
Je ne frequente pas la violence, c'est trop décevant et elle mène à la potence, je n'emploie que très rarement le fer, j'en ai pas besoin, je brûle déjà en enfer, tu n'as pas à t'en faire, je ne supplie pas l'artiste, tant qu'a faire, autant rester autiste. J'evite le cachet d'exta, l'extinction me fait clasher, j'evite de semer la poudre blanche, aucune colombe ne sort de ces semences...
Monsieur le premier ministre, en parlant de vos chatiments, pourquoi est-ce que gentiment on m'administre les premiers ? Comment tant d'aggressions peuvent elles exister, comment tant de discriminations peuvent elles nous séparer ? Segregation, arrestations, mais après avoir vu tant de potes tomber, pensez vous que vos coups de baton vont nous aider ? Au tribunal, j'avoue avoir plaidé coupable, j'avoue avoir craqué lors des funerailles, j'avoue avoir crashé sur vos pierres tombales... Après pourquoi vous vous etonnez que nos balles parlent ? Qu'on se calme a coup de lame ?
Vous nous accusez de perturber votre société, vous accusez les gens de nos quartiers de saboter votre français, mais la langue de molière n'a pas assez de mots pour exprimer certaines de nos envies guerieres.
Monsieur le ministre de l'interieur, vous et vos cireurs de chaussure, vous osez parler de karcher, vous nous comparez a des ordures, puis vous vous etonnez qu'on brule vos voitures ? Casseurs lors des manifs, fumage de spliff intensif, j'avoue que je suis fautif.
Monsieur le président, laissez moi vous dire clairement : au début, en ce pays, j'y croyais, mais comprenez, la caravane est passée pendant que les chiens aboyaient.
Messieurs les policiers, sans que cela ne vous offense, vous voulez etre les justiciers de cette france, mais vous n'en etes pas plus aimés
Messieurs les drogués, certains me reconaissent parmis vous, mais sachez que malgrès tout, c'est juste ma vie que j'essaie d'oublier
Et enfin, pour conclure, messieurs les gamers, avec ce pays plein de soudure, de parjures, exepté la soudure, vous etes parmis les rares à me rendre heureux, vous me faites presque oublier à quel point je suis peureux...