géniaal merci les mecs,
parcontre eluzif j'veux bien pour ton msn mais je sais pas ou le trouver.
voilà et je met les paroles.
Dans ma mélodie y’a plein de fausses notes, ça passe du binaire au ternaire
Et on s’retrouve le cul par terre, y’a des demi soupirs qui t’empêche de dormir,
Des contre temps qui t’obligent à courir, d’autres qui te donnent envie de mourir,
La routine du couplet/refrain s’installe, de temps en temps un pont fait penser que l’avenir est instable,
Mais je sais qu’en l’écrivant je finirai les mains sales, et qu’au final on l’oubliera quand j’serai à l’étape rinçage. Y’a pas beaucoup d’paroles, et quand y’en a ce n’est pas drôle,
Les lignes de la portée me font penser à des barreaux,
Mais les notes qui y sont accrochées me permettent de m’envoler v’là haut,
Alors s’il vous plait ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux
La vie est une musique mais j’connais pas la mélodie par cœur
Les notes s’écrivent au fil de la mesure avec un gros marqueur
Impossible de mettre sur pause ou de revenir en arrière
C’est un combat de tous les jours pour pas garder sa page vierge
Les ¾ du morceau n’ont connu que deux mains,
J’adore marcher seul sur mon petit bout de chemin,
Cependant je dois admettre que la mélodie sent le jasmin,
Ça m’donne le smile et m’rend heureux dès que ça devient un 4 mains,
Mais l’harmonie de nos deux airs magiques n’est pas éternelle,
De l’unisson ça passe aux dissonances et là ça casse,
Pendant un temps on danse la valse, le reste de la mesure on envoi valser les vases,
Je sens comme un leitmotiv, la vie s’répète ça démotive,
Dur d’avancer, d’pas abandonner quand on est trop émotif,
Si tu veux fuir compose une fugue, ensuite donne toi une grosse gifle
Histoire de r’partir sur un autre riff sans t’éloigner vers un autre rêve
J’ai tout un trousseau d’clé auquel s’accrochent dièses et bémols,
Ça complique tout c’pour ça qu’j’aime quand la musique est niaise et très molle,
Même sur une instru posée rarement je n’ose et ça m’fout la nausée
Obligé d’m’arroser le vocer avec du rosé, j’ai très mal
J’ai b’soin d’mettre sur les I les points, sur les U les trémas,
A l’approche de la vingtaine faut qu’j’fasse mon bilan vu le climat
Ma tonique manque de tonus, ça s’transpose sur ma tonalité,
Tout n’est que vanité mais j’veux bien côtoyer des vahinés
Qu’elle soit blanche ou noire ou ronde je suis prêt à l’animer
Si elle m’accroche j’jouerai fortissimo sur une suite en la mineur
J’attends trop passif celle qui ravivera la flamme de mon cœur
J’dis pas qu’j’en ai fait l’tour mais j’en ai marre des femmes d’une heure
Je tangue comme un trémolo et j’ai des putains d’saut d’humeur
C’est alors que j’me dis « sans kré-pÜ mon gros tu meurs »
J’écris mes notes à l’encre lacrima et ça me fait de froides sueurs
À trop faire la femme fontaine mes yeux ont perdu leurs lueur
Il m’en faut peu pour être heureux, un beat et un piano
J’ai b’soin d’rien d’autre pour survivre à part ma bite et mon couteau
Le démon de la musique m’habite, c’est non couteux
J’lui ai vendu mon âme contre une paire magique d’écouteur
Quand il fait gris dans mon cœur elle m’apporte plein de couleur
Quand j’étouffe et que j’ai peur elle m’ouvre les portes du couloir
Quand je n’sais plus quoi faire, elle dissipe tout le brouillard
Et si j’en ai marre de cet air, face au silence j’suis pas trouillard
Si j’suis bourré au pinard, j’me fais aspirer par un trou noir
Si j’ai tiré sur un pétard les notes s’affrontent dans un tournoi
Quoi qu’il en soit face à elle je ne peux être sournois
Toi et moi c’est pour la vie je sais que tu seras toujours là pour moi