Triste réalité

Y a que la mort qui peut me troubler
Ou quand j’sors ce joint pour oublier
Et j’me mets à planer, prêt à déplacer des montagnes,
A force de m’blamer, j’me suis mis à rapper avec hargne
L’habitude de connaitre le mal être m’a rendu invivable
Pas étonnant, comme mes ancêtres, j’mène une vie d’misérable
Observe-moi, mon bonheur est maigre comme un hareng
A force de l’chercher, c’est finalement la douleur qui m’attend
Mais faut bien continuer à vivre dans ce monde
Apprendre à esquiver ceux qui tire avec leur fronde
La guerre m’attriste, seul l’amour de nos parents comptent
Discours d’irréaliste ? Faut que ces lieux indécents tombent
Et dites à tous ces fachos qu’ils la ferment
Peu importe la couleur de notre épiderme
J’fais parti de ces militants qui les contre
On est vivant l’ami donc on le montre
La sentence va tomber, esprit malsain y aura dieu pour vous juger
Et il vous fera succomber dans un jardin d’feu bourré de préjugés
On rêve tous d’échanger notre Ford contre une Chrysler
Sachez que dans cette cambrousse « The world is yours »

Refrain :

J’affronte la vie petit et j’fais face à mes déceptions,
Les mains remplis de camboui, personne y fait exception
Et j'prie, crie, tandis que la nuit j’combats mes démons
On veut réaliser nos envies, p’pa et m’man nous les aimons...

J’ai des envies de mettre les voiles
D’exprimer ma vie à travers une toile
Avec ma main toucher les étoiles
Hé ouais gamin, mes idées j’étale
Dans mon petit coin de paradis, on aime les femmes
Mais y a aussi des tragédies humaines dûe à la camme
Ce monde est réel, putain y a aussi des trafiques d’organnes
Immonde sont nos ruelles remplis de gars chics qui canne
Bourgeois, chomeur et trafiquants, seul la richesse nous divise...
L’argent n’a pas d’odeur, en avoir tout le temps est ma seule devise
La misère qui m’entoure ressemble à la fin d’une guerre
Frère, si ma tour tremble c’est qu’elle a besoin d’air
Beaucoup veulent me tuer, me corrompre
Mes liens d’amitiés j’ne veux pas rompre
Certains enfoirés veulent m’imbiber de rage et d’haine
Pas besoin de m’inciter, à mon âge, j’connais déjà la peine
La vie de chateau, ma foi, on ne l’a qu’en rêve...
J’ai pris le mauvais bateau, plus le droit à une trêve...

Refrain :

J’affronte la vie petit et j’fais face à mes déceptions,
Les mains remplis de camboui, personne y fait exception
Et j'prie, crie, tandis que la nuit j’combats mes démons
On veut réaliser nos envies, p’pa et m’man nous les aimons...