Alors, voici un texte que j'ai écris pour extirper un peu ma douleur.
J'ai décidé de vous la faire partager à la seule condition que VOUS NE ME JUGIEZ PAS SUR CE TEXTE!
Vous pouvez me dire si c'est touchant ou pas bien sûr, mais je veux surtout des avis sur le texte, enfin pour le moment.
Je vais peut-être en faire une version Audio pendant la Toussaint, on verra, peut-être qu'il faudra que je pauffine ça, faire peut-être un refrain, enfin on verra.
Merci à tous ceux qui auront lu ce texte et qui auront laissé éventuellement une critique (positive ou négative, mais soyez pas trop méchants hein! ;-) ).
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Je réclame un peu d'attention, de la part de tout mon auditoire.
Quelle est mon intention? Vous racontez un petite histoire.
Une histoire loin d'être dérisoire, celle d'un jeune homme rongé par le désespoir.
Un garçon qui commence à croire que l'amitié est bien illusoire.
Un garçon qui ne fait que déprimer dans son lit seul chaque soir.
Qui laisse tomber tellement de larmes qu'il use beaucoup de mouchoirs.
Et qui crie si fort son désespoir qu'il s'en décroche la mâchoire.
Qui est-ce? Eh bien c'est moi, même si beaucoup refusent de le croire.
Je vous dis la vérité, je meurs et il n'y a personne pour le voir.
Mon avenir je l'espère heureux, mais mon présent est bien noir.
Mais j'n'ai jamais sombré dans la drogue douce ou la drogue dure.
Et pourtant j't'assure que ma vie j'la passe dos au mur, et ça c'est dur.
J'n'ai jamais pensé un jour à m'injecter une piqûre au cyanure.
Même si les gens de toi n'en ont cure, pensant que t'as aucune allure..
Vous pouvez toujours trouver pessimistes mes couplets.
Qui ne sont que la retranscription de toutes mes plaies.
Mais j'aimerais tant dire un jour, que la vie me plaît.
Je ne vais pas implorer les gens, demandez leur pitié.
Pour réclamer un peu d'compréhension, demandez leur amitié.
Mais j'ai toujours pensée que tout l'univers de la scolarité.
N'était pas synonyme de haine mais bien de solidarité.
Je sais que je ne suis pas le seul à subir l'ignorance.
Je sais que je ne suis pas le seul à subir l'indifférence.
Croyez-moi, la malheur des autres aussi, j'en ai conscience.
Je sais bien que je suis en bonne santé, et c'est une chance.
Y en a qui vivent sans famille, sans rien, et à eux je pense.
Mais ce texte je l'écris pour que ma peine s'extirpe.
Et croyez-moi, pour en parler, j'dois sortir mes trippes..
On m'a clairement dit un jour "Tu sers à rien, t'es inutile".
Voilà c'qu'on dit de moi, admirez ce jugement subtil.
Et en plus ceux qui m'connaissent savent que j'suis pas susceptible.
Mais c'est l'genre de truc qui à entendre est inadmissible.
C'est vrai que dans l'fond j'suis quelqu'un d'sensible.
Et que comme chaque être humain, j'peux vite être fragile.
Est-ce que vrai que je n'sers à rien, que j'suis qu'un imbécile?
J'sais bien que de dire ça comme ça, c'est bien trop facile.
Et que me dire ça c'est pas très malin, c'est même vraiment débile.
Mais comprenez ma souffrance, comprenez ma démence.
J'en ai marre d'la négligence, rendez-vous compte d'mon existence.
J'ai brisé mon silence, dans le but de vous voir accepter mes différences.
Vous allez souligner mon impudence, voire même mon exigence.
Que que je ne réclame rien, juste un peu de réjouissance…
