Comparution d'un des fils de Sarkozy fixée au 4 décembre
L a comparution devant le tribunal correctionnel de Paris d'un des fils de Nicolas Sarkozy soupçonné d'un délit de fuite en scooter et de dégradation de bien a été fixée mardi au 4 décembre par cette juridiction.
Jean Sarkozy, un des fils né du premier mariage du président de la République, âgé d'une vingtaine d'années, était cité à comparaître mardi matin devant la 10e chambre du tribunal correctionnel à la suite d'un accrochage avec un automobiliste en octobre 2005 à Paris.
Il s'agissait d'une audience de procédure. Il s'y est fait représenter par son avocat, Me Thierry Herzog.
"Je n'ai pas de déclaration particulière à faire. Jean Sarkozy s'expliquera et réserve ses déclarations pour le tribunal", a affirmé Me Herzog à l'issue de l'audience.
Après avoir entendu brièvement les avocats de deux parties, le juge unique présidant la 10e chambre a fixé la comparution au 4 décembre devant une formation collégiale de la même juridiction, en ordonnant qu'une "consignation" de 850 euros soit versée par le plaignant avant le 12 novembre (une somme demandée au plaignant pour que la procédure se poursuive, ndlr).
Le fils de Nicolas Sarkozy est soupçonné de délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère d'un bien appartenant à autrui, a rappelé le juge mardi.
Il lui est reproché d'avoir percuté en scooter l'arrière d'une BMW, le 14 octobre 2005 à Paris, et de ne pas s'être arrêté.
L'automobiliste, M'Hamed Bellouti, avec en main le numéro d'immatriculation du scooter, a décidé de porter plainte après plusieurs tentatives vaines de son assureur pour présenter à la partie fautive la facture des réparations, a-t-il expliqué mardi à l'issue de l'audience.
Il réclame 260 euros pour frais de réparation de la voiture, qui venait d'être achetée, et 4.000 euros de dommages et intérêts.
"Je me bats pour que justice soit faite. Ce qui me surprend c'est que (..) M. Sarkozy n'ait pas été convoqué pour la fameuse confrontation qu'on m'avait promise au commissariat", a déclaré M. Bellouti devant des journalistes.
"J'espère, si on va à l'audience, que les choses seront réglées d'une manière juste et impartiale", a-t-il ajouté, laissant entendre que le prévenu pourrait décider de régler le litige à l'amiable avant l'audience du 4 décembre.