L'autre coup j'vais au match
Pour encourager et pas pour le catch
Mais voilà qui fait qu'un stadier m'fâche
J'arrive, il faut qu'il m'fouille
P'tain il prend son temps il m'casse les couilles
Comme il s'est vénère quand il est reparti bredouille
Tranquille je rentre au stade, prêt à chanter
En espérant que le match va nous enchanter
Mais voilà, on s'fait chier.
Pas moyen de crier une seule fois "Yeeeah"
Ras-le-bol, j'me casse, ce soir j'suis vénère.
J'retourne dans ma téci toujours sur les nerfs.
Ces putains des chauffeurs du Dimanche augmentent ma colère.
J'en peux plus, je fonce, j'me fais griller par les keufs.
Je sors de ma bagnole, j'découvre que l'flic est une meuf.
J'tente de la draguer, mais impossible, alors j'tente de fuguer.
C'te connasse appelle du renfort.
Et moi qui suis seul et pas assez fort.
J'me r'trouve en tôle, et sérieux c'est pas drôle.
Et ces connards de poulets qui éjaculent.
Parce qu'ils ont réussi à m'enfermer dans une cellule.
Seul, à travers les barreaux, j'observe la lune.
J'me d'mande quand j'sais sortir, et j'ai peur que ça empire.
Pas d'quoi rire, j'arrive pas à dormir.
Le matin, toute la prison s'réveille.
Mais moi j'dormais pas, j'regrette c'que j'vais fait après Sochaux-Marseille.
On m'annonce que pour sortir il m'faut d'l'oseille.
Mais moi j'ai plus d'fric pour calmer ces putains d'flics.
Ces salauds l'ont compris et ont le trique.
Ils s'croient chic, j'suis sûr que j'les nique en zic'.
Bon après j''ai pas d'idée… je viens de remarquer que l'histoire est très conne.