J'maitrise parfaitement le champs lexical de la mélancolie
Quand j'entends les cigales du bonheur éphémère
Dans un élan de folie, un honneur qui fédère
Un énorme effet d'air, un cigare, un énorme effet d'herbe
Qui m'sidère et fait taire ma haine saoulé sous les faits d'merde

Frère j'rêve que l'monde soit un géant cro-mi
Pour hurler ma rage sans l'ombre de ma cage
Sans trêve pour ces macaques sans noms
Mêmes brèves ça non
Et mêmes sans fond sur mon compte bancaire
J'compte sur la richesse des rimes

Leurs textes bancales sans fond me font l'effet d'une bombe d'enfer
Dont j'dompte l'entière affreuse affaire par la finesse de ma mine
Matte la tristesse qui mine les miens
On a tous oublié ce que c'était d'être bien

La vie une chienne loin d'être amie
Qui nous a mit en chien
Comme Booba j'veux finir à Miami
Ou pas à mon avis j'finirais allité
Affilié aux méandres de la réalité
Devenir plastiqué à s'y méprendre avec Nabilla
J'ai à l'idée qu'j'm'apparente plus à la tête d'Attila

Fatigué par les aléas de ce stem-sy
J'le laisse répandre ses inepties
Même si c'thème-ci me blesse
Et me stresse c'est qu'l'estime
Du Messi ne cesse de baisser

Les MC's aiment si
Le sexe et le pèse se font plais' ici
Le Pen s’immiscie easy
Elle presse d'être fessée

Sans vouloir te vexer
Mec c'est qu'l'excès de cess
Ne t'cède pas le pouvoir d'être extrait de tess
Le pourboire, un extrait de texte dans tes écouteurs
Exprès pour voir qui c'est le best des éboueurs

Car dans c'game trop de déchets
Que j'menne vers le décès
Mon odyssée est au dessert
Négro j'vis dans un désert émotionnel
Qui ne dessert que cris dont les échos sont comme tortionnaires

D'une lettre au Père Noel, donc inutile
Toutes mes chimères d'antan
Sont prises par Satan en guise d'honoraires
Minute, j'pille tout le flouz de ses actionnaires
J'attend Minuit pile pour le blues, c'est la bonne horaire

On amorce le vice à son air
A force de sonner le glaire pour le Dieu Argent
Il nous colle à la peau comme un vieux détergeant