Un album quelque peu atypique, puisque c'est, à la base, une bande son faite pour un film porno.. Alors je vous vois, tout pleins d'à priori en train de vous demander ce que c'est que ce truc de merde. 
Sauf que non, là on parle pas de n'importe qui, il s'agit de Klaus Schulze. L'un des très grand de la musique électronique, l'un de ceux qui la construite avec les Tangerine Dream (dont il faisait partie dans les tout débuts du groupe) et autre allemands cosmique (ou plutôt robotique si on va du côté de Kraftwerk).
Body Love c'est le prolongement de ce qu'il a fait avant avec l'album Moondawn. C'est à dire, une musique qui prend son temps et qui progresse petit à petit vers de grands sommets d'intensité, tout ça supporté par le batteur Harald Grosskopf, au touché fin, net et précis. Ici, on enlève l'aspect spirituel de Moondawn, pour aller vers quelques chose de plus érotique, quelques chose de carrément passionnel, qui nous pénètre le crâne jusqu'à atteindre l'orgasme musical (owiii, se faire pénétreeeer ). C'est chaud, le rythme est tendu comme un string, et notre cerveau est pas loin de bouillir à l'écoute du dernier morceau. 
Evidement, Klaus Schulze, c'est une musique très planante, une musique porté sur l'esprit. Ca s'écoute donc avec beaucoup de concentration, et faut être prêt à faire quelques efforts pour enfin se laisser aller.

Spoiler:

L'album est composé de 3 morceaux, Stardancer (13 minutes), Blanche (11 minutes) et P.T.O (27 minutes). (c'est long oui)
On retiendras principalement l'album pour Stardancer et PTO, à mon sens deux chef d'oeuvres (surtout PTO). Blanche fait surtout figure de transition entre ces 2 gros morceaux, qui sont tout de même très intense (encore une fois, SURTOUT P.T.O). Ainsi durant ces 11 minutes, on feras une pause, #OKLM, sur une plage, écoutant les vagues, les mouettes et tout le bordel.

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