Entre peine et haine, la frontière est trop mince
J’veut franchir ce dilemme mais c’est trop dure quant l’écrou coince
J’ai programmé mon parcourt mais le GPS à lâché
Aujourd’hui mes mots parlent cour j’ai les feux d’détresse enclenchés
Les larmes sont partagés entre le mal et la colère
La feuille n’est pas taché mais je ressent que l’alcool hère
Pour éviter la noyade…j’accroche la queue du diable
J’me r’trouve entre 2 eaux c’est à c’moment là que tu rame

Pourquoi pleurer tout l’temps et le plus souvent pour un rien
J’suis prêt a tuer le temps mais bien souvent la peur me tient
Parfois j’suis comme une rose…doux et fragile
Mais tout comme les épines si on me cherche, des frappes gicles
M’affliger me fout les nerfs…j’en tape dans la roche
Si Dieu veille sur mon derrière ca tombe bien, ca m’arrange
Pour l’instant j’ai pas confiance, j’en fait qu’à ma belle gueule
On m’as tendu la méfiance mais je n’en veut qu’à ma peine seul

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A l’image de mon mal-être, mon rap ce fait discret
Pour recopier toutes mes lettres, j’aurais besoin de 10 craies
Souvent sur la sellette…ma rage est coupable
Des conseils et des alertes mais pourtant j’écoute pas
Longtemps un cœur de brique, maintenant c’est une éponge
J’me compare à un débris je persiste et plonge
Quant mon chagrin ce fait r’sentir, j’en parle dans mes couplet
À trop souffrir sans l’dire j’suis responsable que mon couple c’laisse

La douleur, me freine, j’ai trop peur de mal faire
Mais ma haine elle m’effraye j’entend trop souvent « t’est mal frère »
Alors pourquoi je pète des câbles, sur ceux qui me soutienne
Quant la violence me décale je comprend que mes sons traines
Sans réponse à ces questions, l’angoisse est permanente
Encore bien plus inquiètent c’est que le fait d’me perdre me tente
Le bonheur n’est qu’une goute dans mon océan de tristesse
Y arriver coute que coute même si ma peine et ma haine c’teste

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4ans après c’est la même merde, ma haine et ma peine s’battent
La musique les contiens mais les tentions ne s’apaisent pas
À croire que l’un sans l’autre est impossible comme un coq sans crête
Comme un pendu sur sa potence avec une corde sans tête
Le poing reste fermé lorsque mes yeux laisse jaillir une larme
Quand ma fureur pointe son nez vaut mieux ce tailler de là
J’arrive de loin mais la route est longue vers la gloire
J’file un mauvais coton j’aurais besoin de vers à soie

J’peine à croire au changement mais les années ne me disent pas l’contraire
Ce monde est navrant ne laisse pas d’place à une part de rêve
Alors j’angoisse et m’énerve, parfois j’craque sans raison
Mais ma haine me libère quand seul une tarte me raisonne
J’braque mon état quand j’agonise comme un corps sans vie
Un combat contre moi-même à l’image d’une course dans l’vide
Ma peine me désole et peux me rendre forcené
Alors j’préfère rester seul et garder ma souffrance unique

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Encore une nuit seul… la tête pleine de vide, dans l’noir
J’suis sans importance pour tous, mes textes pèse le triple de moi
J’suis un type sombre, enfermé dans une coquille pâle
J’m’ouvre rarement et j’t’assure que même moi j’me connais pas!
J’attend la seule personne qui pourra percer cette carapace
En attendant j’me protège caché derrière ce gars à part
J’ai l’caractère calme, et posé mais impulsif
Parfois je me recadre mais dure avec une main poussive

J’parle plus qu’si, j’en r’sent l’besoin pas pour rien dire
J’suis imberbe, dommage il m’faut une barbe pour rire
Les barres que j’me tapent sont vite effacés par une gueule froide
Quand j’me r’garde dans l’miroir, j’vois rien à part un couche tard
Un court moment d’folie, ou j’crois être quelqu’un d’bien
Laisse place au désarrois, de n’être qu’un mec simple
Et si j’ai la mine des mauvais jours, sache que c’est la même tout l’temps
J’suis c’que j’suis alors sachez que j’emmerde tout l’monde!

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Entre peine et haine, en s’moment c’est l’état d’esprit
Un duel au sommet mais souvent c’est le mal qui prime
J’ai pas d’mérite à écrire puisque ce n’est qu’ma vie
Parfois j’me la pète et j’dis qu’c’est au sommet qu’j’navire

(Parfois j’me la pète et j’dis qu’c’est au sommet qu’j’navire)


Entre la rage et la tristesse, j’me perd parfois...