http://speedy.sh/Rgehg/Eckla-La-machine-a-ecrire.mp3
ou
http://eckla-officiel.skyrock.com/


J'débite des phases par centaine, j't'écris des phrase même sans thème/
Ma vie c'est gratter sans trêve, depuis qu'j'ai cette envie soudaine/
Ma chambre est le lieu où je fabrique tous mes textes/
Appel moi la révolution du XVIIIe siècle/
Dès que j'écoute un texte je l'retien prèsqu'imédatement/
C'est incessant, machinalement j'imprime tout sans imprimante/
Ca c'est par ce que je suis une version un peu plus moderne/
Maintenant plus besoin de m'tapper dessus pour que j'te crache un 16/
Ne sortez pas vos mouchoirs … J'écris sans bavure/
L'époque où j'écrivais des textes trop sale est révolue/
J'ai affiné ma plume depuis 1870/
J'en avait marre de parler d'keuf donc j'ai changé ma police/
Le premier livre que j'ai écrit c'est mon ancien testament/
Et depuis ce jour prêtres et fans prêchent mes bonnes paroles/
L'encre à coulée sur les blocs de feuilles d'arbre/
Et malgré tous ce temps Dieux merci, je n'ai jamais eu d'panne/

On veut tous gagner sa place, réussir dans son domaine garçon/
A l'image des rappasse on cherche à tout pris l'horizon/
A accomplir nos rêves, que l'on survole à chaque fois/
Les atteindre nous permettrait d'être un sur-homme à chaque pas/
On veut tous gagner sa place, comme tous ces débiles dans l'histoire/
Laissé sa trace, indélébile plus qu'un marqueur noir/
A l'image de ces machines, personne est incassable/
La morale de cet écrit : rien est irremplaçable/

Dommage pour les mécascriptophiles … j'suis un modèle unique/
Mon automatisme est mécanique mais mon corps métallique/
J'suis très sencible, conseil aux garces ne me touchez pas/
Entre haine(N) et cul(Q) j'met de la distance grâce à ma touche espace/
On me nourrit d'encre, mais pas d'eau courante/
Si tu vois que je manque de souffle, surtout mets moi au courant/
Malheureusement ma batterie est faible car/
J'conserve ma force de frappe intacte en espérant qu'elle ne pète pas/
… Putain c'est trop tard/
Il semble que mon poux part, pourtant mourir je peux pas merde/
J'y crois pas, j'me voyais grand et puissant mais le présent blessant,
me fait comprendre que comme mes fucking semblables j'suis défaillant/
Rien est irremplaçable, j’attends qu'on me recycle comme l'eau salle/
Ou bien qu'on conserve mon âme au musé de la Lausanne/
Appelez moi l'écrivain humble, exposé comme ses semblables/
Qui fait son taff : cramer et exploser les grandes salles/

On veut tous gagner sa place, réussir dans son domaine garçon/
A l'image des rappasse on cherche à tout pris l'horizon/
A accomplir nos rêves, que l'on survole à chaque fois/
Les atteindre nous permettrait d'être un sur-homme à chaque pas/
On veut tous gagner sa place, tout comme ces débiles dans l'histoire/
Laissé sa trace, indélébile plus qu'un marqueur noir/
A l'image de ces machines, personne est incassable/
La morale de cet écrit : rien n'est irremplaçable/