soldat de la haine

RBien actif Messages : 333 Age : 41 Date d'inscription : 11/12/2006

Refrain : Curé et prêcheur, politicien
a la bouche en cœur, au venin plus
virulent que n’importe kel serpent vos paroles
sont des balles a blancs.

Les miennes touchent les conscients et subconscients.
Il est temps d’arrêter votre prêche, et de resserrer la brèche
qui sépare l’orient et l’occident. On a tous le meme sang.
Ki coule et se répand

Sais tu ke dans le jeu de la guerre,
si l’autre équipe marque un but
c’est un homme que l’on bute.

Je me lève chaque matin sans etre sur du lendemain,
le seul refrain que je connaisse, C’est de protéger mes fesses
car la moindre rafale de balle, c’est ma mère qui tremble et prie,
C’est le sol qui me menace, et qui brille attirant mon
corps, plus fort, je double mes efforts.Je ne sais si demain
je reviendrai, j’ai laissé une photo et un portrait,
A tout ceux que j’aime en signe de poème.

J’suis un soldat de la haine, et pourtant
j’aime mon prochain,J’suis un soldat et mes chaînes,
font de moi un bon a rien, J’ai pas le droit a la parole
ma calachnikov parle mieux k’un discours pompeux
les décideurs ont décidé ke je devais t’envoyer
au cieux

[center]J’suis un soldat de la haine pourtant j’suis pas mauvais,
trop prisonnier d’un système qui vise le cash la monnaie,
j’ai plus d’un tour dans mon sac, et afin d’éviter le bac,
je me suis inscris ,un jour d’hiver, pour être un pion
dans cette guerre pour etre un homme du terrain,
un soldat, qui a faimmais la justice est loin,
et je sens ibliss, son odeur de vice, s’inisse
dans tous mes orifices, et la puanteur des corps,
fait ke la mort est devenue mon propre sort

[/center]

maintenant je regrette, de m’être inscrit a perpette,
dans une kete ki n’a ni queue ni tête je me rappelle
alors ke les bombardements deviennent troublants
les chansons de ma mère, et notre lit de misère,
ou nous étions fière et lorsque notre piété nous menait
vers la liberté mon dieu k’il est loin ce refrain, j’en suis déjà
a la fin je fais mon signe de croix, ma prière
c’est la dernière fois ke je foule cette terre,
passez le bonjour a mes frères, je vais mourir
pour une cause ki m’indiffère,

quand on m’a recruté prêt du supermarché on
a surement penser ke j’étais débauché
on a du lire dans mes yeux ke j’en voulais a mes vieux
de m’avoir fait existé on a du voir ke le système
m’avait déjà mis a la traine ke leur discours
serait bidon mais ke j’accepterais tout dans le fond

maintenant ke je suis sous cette tente, en pleine, nuit ,
et que mon flot sur cette page sonne comme ma rage,
je pleurs d’etre en cage, et je songe au dérapage
de cette guerre ki ressemble a un carnage.