Salut La clique de Battle.
Je vous post un slam selon l'humeur actuelle...
Trois choix sont possibles: Une vidéo ( Le slam avec un montage vidéo ).
Le lien de la vidéo est en bas de la page...
Le slam en audio ou juste le texte à l'écrit...à vous de voir.
En espérant que ça interpelle...
[url]REVER POUR SE SOUVENIR.mp3 - 3.66MB[/url]
REVER POUR SE SOUVENIR
J’ai fait un rêve, le rêve d’une trêve
Face à ce monde où c’est marche ou crève.
J’ai fait un cauchemar, un cauchemar immonde
Face à ce monde où malheur et tristesse se confondent.
Les rêves et les cauchemars dépassent la réalité
Mais comment accepter le triste deuil de cette fatalité.
Utopie, chienlit de ma folie, ma rime je salie, moi le banni.
Salive devant un monde, une terre, une patrie aliénée.
Extrémisme, prisme de violence, intolérance, errance
Et que pleure l’enfance face à l’inconscience de la masse
Triste face, triste faciès d’un homme seul dans la mélasse
Comme un face à face face à un pile ou face
Acquérir des liasses ou crever d’un abcès suicidaire.
Que quelqu’un me dise comment faire,
Croiser le fer, se défaire de la misère, c’est ma prière
Pour mes actes d’aujourd’hui, ceux d’hier, ceux à faire
Me parfaire d’un vice viscérale à croiser Lucifer.
4 minutes pour dire tu connais déjà l’air, déjà lourd c’est clair
De sens, l’essence même de l’incohérence d’un monde en souffrance
L’absence d’une fraternité, d’une unité humanitaire
D’une humanité évitant les guerres, rasant des cimetières de charters.
Les affaires de bourses interplanétaires
Alors que le seuil de pauvreté de mes frères étripes arrache leur chairs
Cher père, chère mère, je pleure le deuil de vous voir si fier
Mais je fais fi, fais feu, la flamme de mes yeux ne peut se taire,
La lame coupant la veine et le sang coulant à terre
Le violon viole les tympans sourd, abasourdi par le manque d’amour de chaque jour
Qui passe, qui lasse, qui efface les traces les pourtours de séjours d’hôpitaux inhospitalier
Là où l’Homme est aliéné, là où de vives blessures vivent et apparaissent du passé,
Des viviers, des charniers de corps en décompositions à vous faire gerber,
Tout n’est que illusions perfusions de la matrice télévisuelle à profusion
Mais quand sonne l’heure de la révolution, nos ailes fondent comme au soleil
Nos âmes sont de plomb et leur maison bâties d’aluminium et de carton
Pardon au ciel pardon pour ce slam triste, mais christ pourquoi ce sacrifice ?
Fils sois fier de ton père, de ta mère, de ta sœur ou de ton frère
Gardes leurs cœurs prés du tien et maintiens le lien de ta chair si chère.
Sur la planète Terre ne te terre pas six pieds sous terre.
Que les morts de remords mordent la vie et renaissent, retrouvent l’envie
D’une vertu véritable et comme une caresse que le stress de leur existence disparaisse.
Pour tous les soldats inconnus qui côtoient la connerie humaine
Pour chaque enfant de la balle invité au bal d’une triste peine
Pour les oubliés, pour les condamnés, pour les damnés, pour les malmenés
Pour l’Humanité passant de l’hiver à l’été espoir mérité d’une promise réalité.
Le futur rassurant, l’espoir susurrant à l’oreille du sourd saouler et dépressif
A toi fumant des spliffs combattant spleen mais plus festif,
Vers un élan furtif d’une existence piquée à vif.
Ce récit c’est sur n’est que l’épitaphe d’un paragraphe épicurien
Et peut-être que toute cette prose ne rime presque à rien
Juste à remplir un vide, à trouver le guide, le fil de la vie
D’un maintien de notre tête hors de l’eau
D’une vision d’une traître retraite visitant le caveau
De nos cerveaux asservis, de la lucidité à en devenir barjot
D’un langage soutenu à un argot maladroit et mal perçut
De phrases incohérentes malmenant le subconscient d’êtres à leur insu.
Ce slam est pour les déçus, ceux en dessous ou ceux au dessus
D’un océan fait de sirènes de décès et d’une vie dissidente et indécise.
REFRAIN
Et voici la vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=mcI4ZZfdp4E
Bon visionnage ou bonne écoute...
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