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Poemes recités sur un beat de R.A.P. ;-)
Intro (Le Pen
)
Dans une grotte dans son sommeil réveillé par le soleil
rayons du matin qui garantissent la pénombre
cet homme personne ne connait son vrai prénom
mais on le reconnait à son regard persant
d'oiseau de proie, au plumage d'un aigle persan
pensant aux conclusions de sa méditation
il boit de la marre pure d'eau de pluie
respire l'air se sent pleinement en vie
quand il entend un grondement soulevant la poussière
il se précipite climat froid dans sa maison
pluie de sang, moisson rouge, c'est la saison
ses deux filles inertes, cervelles et utérus ouvertes
près de sa femme, il en perd la raison
Poeme:
Plusieurs religions, même rituels
de plus en plus de sombres ruelles
la seule claire, celle des sacrifices
impossible que la haine s'assagisse
si t'es pas fort ils t'assassinent
pour tuer le mal à sa racine...
tuer soi-disant le mal dans l'oeuf
ils t'égorgent quand t'es encore qu'un foetusDans le noir, sous le soleil, comme eveillé dans son sommeil
les flammes de l'enfer sur des tombes de décombres...
il voit, entend les cris des gosses morts précoces
cette peine qui a fait de lui une bête féroce
soi-disant assassin de soi-disant héros
qui torturaient hommes, femmes gosses dans leurs cachots
ils ont tué tant de poules aux oeufs d'or
c'est ce qu'ils appelent ''tuer le mal dans l'oeuf''
leurs hélices, des hélicos, soulevent son bandeau taliban
il n'est pas d'Al Quaida il tue des soldats
encore moins un terroriste, c'est un soldat
il croit en code de l'honneur, mène son propre Jihad
allez c'est parti, avec ses fidèles il attaque le diable
Poeme:
telle une fourmi ouvrière
avec sa bande sur l'herbe toute verte
virant rouge car de sang couverte,
ses blessures au coeur restent ouvertes
parfois la haine ne cicatrise
parfois la douleur ne s'attise
quand ceux qui ne savent pas disent des sottises
derniers maux: ceux du froid solsticeDe son sommeil il emerge, rayons ombragés du soleil
étouffés dans la nuit claire de la trahison
lui repprochant d'être bon, d'accorder le pardon
son homme de main le piège derrière la cloison:
son Bras Droit le poignarde, signe d'autodestruction
car telle est la satisfaction quand on pêche avec sa vie pour hameçon
pêcher est pour eux synonyme de tuer en toute justice
son âme perds pied dans une marre de sang
ses sens quittent son corps inerte
les tanks, les hélicos les ont cernés
quand il est sacrifié comme un bellier
et eux disent leurs blasphèmes religieux
ce soir... ils auront tous leur baptême du feu
Poeme:
Dans cette ruche de guêpe tueuse
gouttes de feu en région pluvieuse
est-ce là une punition divine?
les larmes tombées font une piscine
et comme loin des yeux loin du coeur
mais pourtant si présente la peur...
fais dire les plus graves diffamations...
Allah devrait tous vous châtier.